Vent des marées d’automne
Sous ta
jupe un enfouissement de souvenirs,
De sang
coulé par les marées,
Des pleurs enfouis
sous le sable,
L’argile
sous les pas des passants,
Vent des
marées d’automne.
Se glisse
sous le manteau d’automne,
Les arrachés
de témoins du passé,
Sur une
digne arrachée par des lames,
Les
goélands protestataires sur pied,
Vent des
marées d’automne.
Au loin le
cri d’un ronflement,
Un océan prêt
aux concubins,
L’amour sur
un creux d’une lame,
Une garnison
de lames fluviales,
Vent des
marées d’automne.
J’embrasse sur tes lèvres le sel,
Le corps
conjointement unis,
Le souffle alitant
nos corps,
Nos mains
sur le sable,
Vent des
marées d’automne.
Tu es belle
en ta jupe d’automne,
Ton corps
sur le sable d’un été passé,
Le cri du rugissement
d’automne,
Succombent
d’effrois, notre nudité,
Vent des
marées d’automne.
Sur le
sable, nos corps enfouis,
La disgrâce
d’un vent nous couvrant,
Le va et
vient de nos corps sur le sable,
Blotties
notre amour à contre vent,
Vent des marées
d’automne.
Poème à
celle qui se retrouvera ici,
Mes lignes sont pour elle.
NICOLLE
Edmond le 14.09.2012
http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/
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