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mardi 28 avril 2020

Châtiment



Châtiment

Entre mes murs le silence
Je pense à hier, au passé.
Je perds l’équilibre des sens.
Une vie devenue mon silence
Le revers de la citation, d’avoir trop aimé.

Le silence m’accuse.
Je me posture à cette vie
Les interdits deviennent mon châtiment.
Il me reste les prières les plus simples.
Si Dieu ne me condamne pas trop durement.

Je fais des efforts, enfin me cacher encore.
Il me reste une sortie, une seule.
J’ai peur de me perdre un jour.
Choisir le temps, une direction
Me restera-t-il un jour, un souvenir ?

Je me combats dans cet invisible effort.
Un combat surnaturel de mon corps
Ou les forces gravitaires me feront tomber.
Je suis seul dans cet invisible miroir au temps.
Entre les murs, le temps qui me fait échoir.

Je tourne cette page.
Trop de silence devenu
Je partirais comme les autres.
La vie me laissant sans mots
Un moment octroyé à ma vie.

Edmond NICOLLE Le 29.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2852

lundi 27 avril 2020

Ecouter le silence...



Écouter le silence

Je me berce.
Loin des bruits
L’âme s’enfuyant
Je chante le silence.
Écouter le silence…

Sans mots, je pars
Je voyage.
Je disparais.
Seul…
Écouter le silence…

Je cherche le démesuré.
La solitude
La paix
Le silence
Écouter le silence…

J’ai soif.
Je perds mes sens.
Mon corps se sépare.
Ma vue s’égare.
Écouter le silence…

J’entends une musique.
Loin très loin
Une musique composite
Mon âme immobile
Écouter le silence…

Je suis égaré de sens.
J’ai perdu mon corps.
Mon âme en confusion
Je marche sans marcher.
Écouter le silence…

Silence
Je ne suis plus.
Plus de nom
Plus de vie
Écouter le silence…

Edmond NICOLLE Le 27.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2851

samedi 25 avril 2020

Je revient à vous


Je reviens à vous

J’ai dormi bien longtemps.
Le silence à mon corps
Échapper de termes dans mes artères
Je t’ouvre mon silence pour des lignes.

Je ne sais pas quoi faire sans toi.
Tu es ma vie, ma muse, mon âme.
De ligne qui coule dans mes artères
Je reviens à toi, mon cœur suppliant.

Un arc est né, l’amour des lignes.
C’est formé des accords de notes.
Sur mes doigts, l’amour de liseur
De tout horizon, je m’expatrie de mots.

Tu me donnes l’accord, le texte.
Je te cherche, je t’écoute, je te supplie.
J’ai besoin de toi, te retrouver à la nuit.
Tu es mon existence, ma faiblesse.

J’écris sans savoir l’inspiration.
Une muse étant dans mon corps
Me laissant guider aux lignes
Fortifier au matin par ses lignes.

Je pars vous donner un vers.
Une poésie entre vos mains
Une faim insatiable à vous
Me laissant relâcher à une muse.

Edmond NICOLLE Le 26.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2850

Avec le temps


Avec le temps

J’ai changé ma destinée.
Les années sont passées.
Aujourd’hui, je suis qui ?
Je ne veux pas me retourner.
La vie sent vas ainsi à du demain.

Je regarde le ciel chanter.
J’ai faim d’aimer à des mots.
Chercher un but à ma vie
Je vous suis à des lignes, mon combat.
Des sentiments venant crier des lubies.

Avec le temps, tout change, oui.
Je ne veux pas rester là à vous attendre.
Je vous écris ma chanson aujourd’hui.
Une chanson qui vient du cœur
Changer ma vie, changer les mots.

Demain, je chanterais ailleurs
Chercher un regard, un invisible désir
Le sourire à travers un ciel
Non, je ne resterais pas à vous espérer.
Ma vie est ailleurs sur une plume de poésie.

Edmond NICOLLE Le 25.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2849

vendredi 24 avril 2020

Avril



Avril

Avril naissant à mon cœur
Les fleurs sortant au printemps
Multiple couleurs de saisons.

Le chant incessant des oiseaux
Multiples couleurs de saisons.
Mes lettres jaillissant à mon âme

Une douceur caressant mon visage
Je chante une poésie à l’avril.
Sur un sentier ombragé faisant arrêt.

Je reste ouï sur ce banc aux histoires.
Laissant passer ma plume à l’encre
Je ne saurais pas quitter ces lieux sans un mot.

Edmond NICOLLE Le 24.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2848

lundi 20 avril 2020

Maman

Maman

Tant de choses
Tant d’images
Tant de mots échappés
Tant d’années se bousculent.
Raison ou déraison qui m’échappe.

Avril, je ne peux échapper
Tu es partie à la pâque.
Mon cœur s’est troublé.
Je te tenais pour survivre.
Ton cœur fatigué, épuiser.

Je suis resté seul avec toi.
Nos repas au réfectoire
Je t’assistais perdu de sens.
Tu m’encourageais par des mots
J’étais le survivant de ton histoire.

Combien de fois nous étions à écrire
Une poésie, une histoire, une échappatoire
Une âme de liberté sur une plume
Nous trouvions l’amour idyllique en page.
Une conseillère étant notre garante.

Je ne peux oublier avril.
Mon cœur étant à toi chaque jour
Maman, je sais que tu es en paix
Mes mots se troublent à cet instant.
Juste pour te dire, je t’aime.

Edmond NICOLLE Le 20.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2847

dimanche 19 avril 2020

N’être qu'une fleur



N’être qu’une fleur

Beauté d’un printemps
Naissance d’une terre nouvelle
L’amour étant la fleur d’un renouveau
Le parfum enivrant aux saisons
Les douces mains caressant le pistil.
Lui parlant par des mots délectables
L’amour au cœur parfumé de la rose
N’être qu’une fleur aux saisons de l’amour.

Edmond NICOLLE Le 19.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973 Texte n° 2846


mardi 14 avril 2020

Que me reste-t-il de toi



Que me reste-t-il de toi

Une ombre, c’est loger dans mon cœur
Mes jours sont devenus des silences.
J’ai grandi sans toi, sans un mot.
Je suis venu te voir, te chercher.
J’étais déjà cet étranger à ta vie.
J’étais cet enfant oublié du passé.
Un enfant écorché de l’amour
Libérer sans avoir un nom
Je n’ose pas te critiquer.
Il est bien trop tard à cela.
Nos chemins se sont dispersés.
Je n’ai pas été à ta convenance.
L’un et l’autre à ne plus se connaître
Distant en d’avantage les relations.
Aujourd’hui, tu dors d’un profond repos
Le temps du repos éternel à Dieu
Je suis venu te voir mainte encore.
Accrocher mon âme à des souvenirs
Mon regard à travers cette plaque
Mon amour à te dire, je t’aime
Maman

Edmond NICOLLE Le 14.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2845

dimanche 12 avril 2020

Le temps d'un soir



Le temps d’un soir

Tempo d’un cœur
J’attends une musique.
Je n’en connais pas le titre.
Je me berce de notes nostalgiques.
Chante dans mon cœur des souvenirs.

Un tempo honorant mon silence
Un mariage entre mes silences et la note
Doucement me glissant aux arpèges
Une brise caressant mes doigts
Sur le papier, une encre délébile.

Je m’engouffre dans cette nostalgie.
Un sommeil apaisant à ma nuit
Demain sera une note nouvelle
Un tempo m’égayera la plume au soir.

Edmond NICOLLE Le 12.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2844

vendredi 10 avril 2020

Mille raisons



Mille raisons

Je te cherche encore.
Ma raison, c’est toi
J’écoute ton souffle.
Mille raisons de t'aimer
Le chant de la vie.

Le cœur en extase
J’écoute ta voix.
Mon amour à toi
Tes mots scellant ma foi
Dieu, je ne sais qu’à toi ma vie.

Tout s’éveillant à mon cœur
Mon amour s’esclaffant de joie
Une saison à la foi en prières
Doucement mes pas vers toi
Le seigneur est ma vie, mon amour.

Je chante les mots.
Le refrain d’un ciel à ma vie
Tournant mes yeux à ta face,
Ou l’ombre n’existant plus
Ma vie scellée en toi.

Edmond NICOLLE Le 11.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2843

jeudi 9 avril 2020

Poète troubadour


Poète troubadour

Des mots qui chantent à mon cœur
Sur des lignes de pages blanches
De mots aux goûts des parfums
Une villégiature d’une muse
Arriver sur un port de mon âme.

Écrire avec le sang de mes artères
Un flux coulé de vers abstraites
Entre mes doigts une plume
Un voyage élancé à mon âme
Une égérie devenue ma ligne de vie.

Je chante les allégoristes des poètes
Des troubadours de quartiers
Des troubadours d’amour
Le cœur enfreint de désirs
Des vers qui coulent sur des pages.

Je suis ce poète de l’invisible.
Coule dans mon sang des mots.
Celui qui dépose au matin son cœur
Celui de chanter une muse gracieuse
Entre mes doigts de mots inspirés.

Edmond NICOLLE Le 10.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2842

mercredi 8 avril 2020

Aura-t-on le temps encore


Aura-t-on le temps encore

Dieu connaît le chemin.
Je regarde ma vie.
Je ne sais pas encore grandir.
Je marche avant de tomber un jour.
Une vie d’incertitude et d’espoir
Non, je continue sans savoir le but.

Des souvenirs me restant encore
Mon regard sur un fleuve à rêver
Cherchant une embouchure à ma vie
Chercher l’horizon, mon existence
Fuir encore des lendemains incertains
Savourer le temps de mes jours restant.

Je me souviens plus du temps passé.
Marcher et marcher encore
Être seul encore sans savoir la raison
Mon destin entre les mains d’un Dieu
Combien j’ai prié pour savoir la raison
La nuit, je pense à ce fleuve incertain.

Aura-t-on le temps encore
Chercher dans un alpage, une vie
Retrouver le souffle d’antan
Retrouver des mots, des images
Une histoire, un équilibre de sens
Rendre les mots, un fleuve de vie.

Edmond NICOLLE Le 09.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2841

De vous à moi


De vous à moi

Déjà 70 bâtons passés
Je regarde le temps qui passe.
Personne ne pense plus à moi.
Il y a de combien d'âges qui se sont passé ?
De vous à moi au temps
Oh, l'amour est là et bien plus précieux encore.
Je ne fais plus attention à ce miroir.
Je passe mon temps à écrire des litanies.
Comme je l'ai fait depuis mon tendre âge
Je rejoins le monde des silences et des âges.
Ou le temps passe ainsi moins dur à mes jours
J'écris pour passer le temps avec vous, à ma fenêtre.
Quelque part, nous y trouvons encore la quiétude.
Un lointain souvenir nous ravissant à nos jours
Le temps et les souvenirs s’accrochent à l’âge.
Une piété d’un instant gagné au temps.


Edmond NICOLLE Le 08.04.2020

dimanche 5 avril 2020

Le temps passant à ma fenêtre

Le temps passant à ma fenêtre


Le soleil me brûle le visage.
Pas une ombre sur ma route
Un silence me coupant le souffle
Je me perd dans ce ciel bleu.
Derrière ma vitre, je fuis.

J’écoute le temps.
Une musique en réflexion
Les mots à écrire
Un sépia de couleurs
Le temps passant à ma fenêtre.

Je suis seul ici.
Les gens défilent dehors.
Mes mots deviennent mon exil.
Je n’entends plus rien ici.
Que mon souffle en écho.

Je me confine aux interdits.
Je ne suis pas seul à écrire.
Mes mots m’accompagnant
Des mots qui répondent à une fuite
Derrière une fenêtre une poésie.

Je partirai un jour toucher le ciel.
Emporter par une folie de désirs
Mon corps déshabillé aux nuées
Partir comme un rêve d’enfant
Une feuille collée à ma fenêtre.

Edmond NICOLLE Le 08.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2837