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samedi 28 avril 2012

Double effigie d'âme

Double effigie d’âme

Tu perpétues la tradition,
Une image double,
Double personnalité,
Le maquillage ta faiblesse,
Double effigie d’âme

Impénétrable,
Insondable,
Ton corps jouant,
Sur l’esplanade des parvis,
Double effigie d’âme.

Tu mendies ta foi,
Double face,
Draps soigneux,
Ton corps lavé,
Double effigie d’âme.

Le jour sur un secrétaire,
La nuit tes effigies audacieuses,
La rythmique dans la peau,
Tu danses pour être supplétif,
Double effigie d’âme.

Je reste en silence,
Il n’y a pas de mot,
Je m’efface en silence,
Les mots  me blesseraient,
Double effigie d’âme.

NICOLLE Edmond le 29.04.2012
http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/



Двойной портрет души

Вы увековечили традиции,
Двойное изображение,
Раздвоение личности,
Макияж свою слабость,
Двойной портрет души

непроницаемый
Непостижимое,
Ваше тело играет,
На эспланаде суда,
Двойной портрет души.

Вы просили вашу веру,
Двусторонний,
Листы осторожно,
Ваше тело омывается,
Двойной портрет души.

Дни секретарь
Ночью ваши чучела смелых
Ритм в коже,
Вы танцуете как супплетивные
Двойной портрет души.

Я молчу,
Существует не слова,
Я исчезаю в тишине,
Слова бы мне больно,
Двойной портрет души.

Николь Эдмонд на 29/04/2012
http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/








jeudi 26 avril 2012

Le vent mon ami

Le vent mon ami

Je chasse le passé,
Le temps est ailleurs,
Loin sont mes évolutions,
Une aventure soudée à lui,
Le vent mon ami.

Le vent me berce dans son fluide,
Une douceur mortelle m’enveloppe,
Ma seule respiration à lui,
Un parfum ambigu à mes veines,
Le vent mon ami.

Je pousse la porte du destin,
Une fleur sur mon chemin,
Un jardin qu’un ciel m’a déposé,
Me laissant le temps d’un sursis,
Le vent mon ami.

Je n’ai plus la force et le choix,
Il me reste un peu de temps,
Avec le vent mon ami,
Le but de tuer le temps,
Le vent mon ami.

Le vent est mon seul destin,
Un vent qui me pousse plus loin,
D’une brutalité que j’aime à lui,
Les sons flottés sur mon corps,
Le vent mon ami.

Je n’ai que lui,
Le vent à mon âme,
Le vertige d’un temps à mon âme,
Sous un ciel clair avenant,
Le vent mon ami.

NICOLLE Edmond le 27.04.2012







lundi 23 avril 2012

Temps passé sur des rivages

Temps passé sur des rivages

Que j’en n’oublie le fils de mon histoire,
Ce pressent à demain,
Les lignes uniformes du passé,
Que le temps m’a fait sur mes rides,
Temps passé sur des rivages.

Une photo souvenirs,
Je me souviens plus très les sens,
Une photo écaillée de voyage,
Il me sera difficile le voyage des retours,
Temps passé sur des rivages.

Comme un vent des marées,
Mes lignes pour demain,
Poussent davantage une ancre,
Un lever du jour sur m’a destiné,
Temps passé sur des rivages.

Je ne veux pas revenir,
Je ne veux pas cette image,
L’histoire des amants connus,
La fleur étant déjà surpassée d’efforts,
Temps passé sur des rivages.

Doucement fuyant,
Une vague surpassant mes tourments,
Je rêve encore d’aller plus loin,
D’efforts ultimes d’une terre, le repos d’une histoire,
Temps passé sur des rivages.

Je dessine mon sujet à l’encre noire,
Sujet déjà répéter comme une prière,
Une histoire sans bout de chemin,
Le destin d’un enfant déjà oublié,
Temps passé sur des rivages.

NICOLLE Edmond le 24.04.2012








samedi 21 avril 2012

Première sortie

Première sortie

Liberté du corps,
Fuite d’un carcan d’hiver,
Les murs s’ouvrent timidement,
Une douceur effleure la fleur,
Première sortie.

J’irai chercher le bonheur,
Le chant de l’oiseau sur les plaines,
Mes yeux sur une naissance des chants,
Un printemps renaissant après la neige,
Première sortie.

Le prie le ciel de me soigner,
Entre mes mains le temps passé,
Respirer la douceur à mes poumons,
Un printemps entre mes mains,
Première sortie.

Je suis sortie pour la première fois,
Un oiseau sur mon chemin,
Une enfant me cherchant,
Comme perdu sur un décor printanier,
Première sortie.

Ensemble nous avons marché,
Les chemins arides sur nos jambes,
Fragilisé d’un hiver passé,
Nous avons cheminé sur le printemps,
Première sortie.

NICOLLE Edmond le 22.04.2012


mercredi 18 avril 2012

Chimères

Chimères

Jeux de mots,
Paroles de rêves,
Illutions éphémère,
Destruction mentale,
Chimères.

Ma victoire sera ma tombe,
Comme ceux qui ont cru,
Qui sont morts pour eux,
Prophètes de mots illusionnistes,
Chimères.

On tourne dans la danse,
Diriger par une musique,
Les mots sont l’accord des grands,
Une musique que j’ai déjà entendue,
Chimères.

L’argent sans mots,
Je n’ai pas donné suffisamment,
Je regarde mes poches,
Je n’ai plus un sou,
Chimères.

Je traine d’illusions,
Comme une barque à la dérive,
Un plomb à mes pieds ma liberté,
Je n’ai personne pour me relever,
Chimères.

Je danse,
Mon histoire, mon rêve,
Ils m’ont déjà brisé le mental,
Ces fabricants d’histoires,
Chimères.

NICOLLE Edmond le 19.04.2012


samedi 14 avril 2012

Rêverie sur mon pinceau (Peinture réalisé le 14.04.2012 par moi Edmond N.

Rêverie sur mon pinceau

Le corps nu,
Dans les abîmes,
L’âme rêvant,
Au ciel sa nudité,
Rêverie sur mon pinceau.

Temps figé,
Immobile,
Noyer aux indélébiles,
Le regard impénétrable,
Rêverie sur mon pinceau.

Ciel son amant,
Passe le temps,
Corps offert,
Une brise au corps,
Rêverie sur mon pinceau.

Immobile,
Sur un ilot invisible,
Corps vidé,
Une effigie au firmament,
Rêverie sur mon pinceau.

Une femme,
Couleurs écumes,
Un sel difforme,
Conjointement la stagnation,
Rêverie sur mon pinceau.

Je repose mon pinceau,
Je ne sais pas finir,
Les couleurs du temps,
La métaphore sur un papier,
Rêverie sur mon pinceau.

NICOLLE Edmond le 15.04.2012







vendredi 6 avril 2012

Le temps ce glisse à mon corps

Le temps ce glisse à mon corps



Mon regard se tourne vers toi,

Une ombre de chaque jour passé,

Sur un miroir effarouché de ma présence,

Je peins l’autre de moi.



Loin des amours passés,

Un amour m’attend à ce dernier jour,

Celui qui m’a conduit vers lui,

A tant de fautes commisses.



Comme le reflet d’une vie sur la poésie,

Je laisse une trace loin des mots,

Dans le silence qu’un Dieu à une muse,

 L’imploration d’écrire mes sentiments d’une vie.



Le temps ce glisse à mon corps,

Une effigie d’une soixantaine passée,

Mes doigts sur de ligne noire et blanche,

Un sanctuaire de tant de blessures passées.



Ce que personne ne m’a donné,

 Lui m’a donné le temps qui me reste,

 À l’ébauche des couleurs d’un printemps,

Le pinceau sur mes doigts d’une vie en attente.



Le temps suit sur mon chemin un décor créatif,

L’autre de moi mon identité non reconnue,

D’une mère à son fils frappé sur un chemin du hasard,

Je dessine le temps octroyé à mes jours de demain sur de doigts vieillis.



NICOLLE Edmond le 7.04.2012