Fleuve incolore
Jaillis dans ma tête des chants nouveaux
L’âme et le corps des saisons naissent.
L’amour disparaissant aux années de solitudes
Épuisement sur une vie en mouvement perpétuel.
Brise dans ma tête une coquille de noix
Couleur assombrie de saison néfaste
Le temps faisant une proie à mon égard
Noyant l’impuissance à mon âme.
Je me laisse emporter aux flux ruisselants.
Mon corps dans ce fleuve incolore
La mort suscitant un passé incohérent
Demain, je suivrais le cours du temps.
Me laisseras-tu écouté le chant des oiseaux ?
Respirer un tant soit peu à mon corps
Le temps des saisons emporté à des lignes
Une muse inspirante à mon cœur désappointé.
Je serais à vous attendre une fois encore.
Présent au rendez-vous du temps
Les saisons fleurissent mes lignes.
Une ramure de papier, une poésie à vous.
NICOLLE Edmond le 15.09.2021
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3022
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