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samedi 30 mars 2019

Changer la vie



Changer ma vie

Un destin tourné à ma solitude,
J’ai crié tant de fois au destin.
Changé ma vie.

Je suis resté comme avant.
Un homme solitaire,
Une vie de débonnaire.

Je n’ai pas écouté ta voix.
Nous nous sommes égarés.
De chemins, un jour, nous a arrêtés.

Je me bats contre un vent.
Un idéel insoumis d’un poète,
La raison n’étant pas ma raison.

Je passe et repasse à mes lignes.
De couleurs délavées de la vie,
De couleurs disparaissant à mes yeux.

Je ne sais pas où je suis.
La vie, c’est arrêter un jour à moi,
Comme un sein maternel coupé un jour.

J’ai joué tant de fois à la vie.
Déshabiller mon corps pour un amour,
Sans avoir su aimer.

Je passe encore mon inconnu.
Une ombre qui passe à ma vie,
Celui qui m’a laissé un jour à ma vie.

Edmond Nicolle
Le 30.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2760
https://poemesauxtraversdutemps.blogspot.com/

mardi 26 mars 2019

Mon essentiel


Mon essentiel

Mon cœur, mon amour,
Coule ce fluide de la vie.
Un désir à ce cœur,
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Je te prie chaque jour.
Un rayon vers tes pas,
Éclaire ton cœur.
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Besoin de toi,
Besoin de tendresse,
Ne laisse pas entré la nuit.
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Juste pour toi,
Besoin d’amour,
Une passion à deux,
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Je t’aimerais sans façon.
Mon cœur à toi,
Nous transporter au temps,
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Simplement moi à toi,
Avec des années passées,
Entendre encore, aime-moi,
Mon essentiel,
Ma vie,
Ma lumière.

Edmond Nicolle
Le 26.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2759
https://poemesauxtraversdutemps.blogspot.com/

dimanche 24 mars 2019

Mon amie mon amante



Mon amie mon amante

J’ai tant joué à des rêves.
Je n’ai jamais gagné.
Aujourd’hui, le temps s'est écoulé.
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Je me rappelle du temps.
Entre tes bras ma folie,
Chercher l’amour aux interdits,
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Virevoltant nos âmes à des lettres,
Je n’ai pas changé à mes lettres.
Je continue à écrire sans toi,
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

J’ai mordu le temps, ma peine.
Les saisons en espérant un jour,
Loin de toi, je meurs de mon corps,
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Une poésie virevoltant de mots,
Il me reste que mon âme pour dire.
Tu es partie un jour dans ce train.
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Je ne savais pas encore.
Je ne retrouverai plus tes mots.
Nos escapades de lettres envoyées,

Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Mon amie mon amante,
C’était hier, déjà.
Je n’ai jamais oublié.
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore aux saisons de l’amour.
Champs de fleurs et de blé,
Chante pour moi le chant des mots.
Le temps est encore à l’amour.

Edmond Nicolle
Le 24.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2758

samedi 23 mars 2019

Je n'ai vu personne



Je n’ai vu personne

Mon regard à cette vie,
Je me couche sans bruit.
La nuit devenue mon éternité,
Je n’ai vu personne.
Non personne.

C’est une histoire comme une autre.
Demain recommence une vie,
Je danse en silence.
Je n’ai vu personne.
Non personne.

Je me regarde devant ce miroir.
Je suis seul à me contempler.
Une vie sans toi ici,
Je n’ai vu personne.
Non personne.

Ma vie est un mystère.
Demain, il restera cette histoire,
Demain, on dit sera un autre jour,
Je n’ai vu personne.
Non personne.

J’écoute le temps.
Il fait beau dehors.
Les arbres fleurissent.
Je n’ai vu personne.
Non personne.

Il me reste des lignes sur cette page.
Comme s’y le temps, c’était arrêté pour moi,
Le souffle d’un rêve à une poésie à demain,
Je n’ai vu personne.
Non personne.

Edmond Nicolle
Le 23.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2757


I saw nobody

My look at this life,
I go to bed noiselessly.
The night become my eternity,
I saw nobody.
No one.

It's a story like any other.
Tomorrow begins again a life,
I dance in silence.
I saw nobody.
No one.

I look at this mirror.
I am alone to contemplate myself.
A life without you here,
I saw nobody.
No one.

My life is a mystery.
Tomorrow, there will remain this story,
Tomorrow, we say will be another day,
I saw nobody.
No one.

I listen to the weather.
The weather is beautiful outside.
The trees are blooming.
I saw nobody.
No one.

I still have lines on this page.
As it is, it stopped for me,
The breath of a dream to a poetry tomorrow,
I saw nobody.
No one.

Edmond Nicolle
The 23.03.2019
Author and creator of poems since 1973
Text n ° 2757

vendredi 22 mars 2019

Le silence

ttps://youtu.be/YFD2PPAqNbw

Le silence

Passe le temps d’hier.
Des points souvent en fin de lignes,
Il fait silence en mon âme.
Balayer par le temps des hivers.

Je me couche en silence.
Le jour se lève et rien n’as changé.
De cris à peine inaudibles sur des lèvres,
Je suis là sans être là à vous.

Je regarde le ciel, moi sur un ailleurs.
Une musique qui déjà, c’est fait morte,
Je n’entends plus déjà vos mots.
Une ombre passante à mon corps.

Il me reste des lettres sur du papier.
Comme un temps qui déjà me fait face,
Un temps contradictoire à mon âge,
Des lettres à mon âme.

Je passe et me défais en silence.
Il n’y a rien qui me retient.
Déshabiller, je suis,
Une ombre qui passe au temps.

Edmond Nicolle
Le 22.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2756

dimanche 10 mars 2019

Vie solitaire


Vie solitaire

Vie solitaire,
Foule désinvitant,
Je garde de toi une image.
Tant de choses dépassées.

Je me lève et me couche.
Rien ne change pour moi.
J’écoute une musique.
Je ferme les yeux.

Vous me traitez.
Je ne ressemble à personne.
Un môme perdu au temps,
Je ferme cette apologie.

Mon cœur bat.
J’entends ta voix.
Personne ne passe.
Je continue mon chemin.

Un destin qui me suit,
Je me perds à ma vie.
Tout s’embrouille.
Mon regard à un Dieu.

Il me reste cette solitude.
Cette liberté, ma vie,
Je ne veux pas de vous.
Juste vous dire, je pars.

Edmond Nicolle
Le 10.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2755

samedi 2 mars 2019

Je me rappelle du temps passé




Je me rappelle du temps passé

Innocence à l’âme,
Nous courions comme des fous.
Nous n’avions qu’aventure.
C’était hier, le temps a passé.
Brûler des étapes de l’amour.

Je suis resté cet enfant.
Des images qui restent dans ma tête,
Loin d’un monde qui n’est pas le mien,
Qu’un enfant qui voudrait escamoter les airs,
Retrouver cette histoire d’un cahier.

Je pars encore dans des rêves de jour.
Ma vie sur un voilier interplanétaire,
Aimer le fruit des vignes ensoleillé,
Je n’ai pas su garder cette sagesse d’un roman.
Mon cœur étant indiscipliné de sens.

J’écris le temps, l’amour qui passe.
Des sentiments qui ressemblent aux saisons,
Mon corps au péril des jours,
Le sourire faisant défaut au rayon d’un soleil,
Joignant mes mains pour me rendre essentiel.

Ils sont partis un jour comme moi.
Laissant derrière eux que des souvenirs,
Le temps passant pour vivre ainsi sans mots,
Des images jaunies par le temps des saisons,
Je suis ici seul avec une plume d’une histoire.

Edmond Nicolle
Le 03.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2754