Je me rappelle du temps passé
Innocence à l’âme,
Nous courions comme des fous.
Nous n’avions qu’aventure.
C’était hier, le temps a passé.
Brûler des étapes de l’amour.
Je suis resté cet enfant.
Des images qui restent dans ma tête,
Loin d’un monde qui n’est pas le mien,
Qu’un enfant qui voudrait escamoter les airs,
Retrouver cette histoire d’un cahier.
Je pars encore dans des rêves de jour.
Ma vie sur un voilier interplanétaire,
Aimer le fruit des vignes ensoleillé,
Je n’ai pas su garder cette sagesse d’un roman.
Mon cœur étant indiscipliné de sens.
J’écris le temps, l’amour qui passe.
Des sentiments qui ressemblent aux saisons,
Mon corps au péril des jours,
Le sourire faisant défaut au rayon d’un soleil,
Joignant mes mains pour me rendre essentiel.
Ils sont partis un jour comme moi.
Laissant derrière eux que des souvenirs,
Le temps passant pour vivre ainsi sans mots,
Des images jaunies par le temps des saisons,
Je suis ici seul avec une plume d’une histoire.
Edmond Nicolle
Le 03.03.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2754
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