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jeudi 10 décembre 2020

Etrange voyage de l'amour

 

https://youtu.be/cPSXBtF4WuQ

 

Étrange voyage de l’amour

Je t’aime un semblant d’amour.
L’amour qui passe à notre corps
S’efface pour un jour meilleur
Pour ce dire, je t’aime encore.

J’ai peur demain de te dire.
Un discours tant dit à des jours
Un rêve qui se répète
Où l’écho ne se fait plus sentir.

Besoin de t’aimer un jour nouveau
L’amour comme un conte 
Laisse-moi t’aimer encore.
Avant demain à l’âge.

Je regarde ton visage.
Nos regards changés
L’amour est passé tant.
Entre mes bras des souvenirs.

Je t’appelle encore.
Un instant à croire
Un espoir une tendresse
T’aimer encore une fois.

NICOLLE Edmond le 10.12.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3005

lundi 7 décembre 2020

Ma solitude ma liberté

 

https://youtu.be/G4TBlPc18SM

 

 

Ma solitude ma liberté

Respect à la liberté
Tu m’as fait courir au-delà.
Chanter à travers des champs.

Je n’ai rien à regretter.
Vous étiez là à ma vie.
Ma solitude ma liberté.

Je sors, je pense à vous.
Écouter le silence du temps
D’une solitude à mon cœur.

Mon amour est de vous aimer.
Sans bruit dans vos bras
Une tendresse à une nuit.

Affection du temps
Tendresse d’une âme
Aimer à la solitude.

Il me reste vos mots.
Une liberté de chacun ici
Retrouvé le temps d’un silence.

Je fuirais encore.
Si seul vous me conduirez
Une nuit sans vous dire.

Nous partirons ensemble.
Sur des chemins qui se croisent
Demain pour une aventure tant.

Ma solitude, ma liberté
Je chanterais mes lignes.
Des mots en silence à vous.

Je vous aimerais ainsi.
Le cœur solitaire 
Vous laissez à moi, votre amour.

NICOLLE Edmond le 09.12.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3004

samedi 5 décembre 2020

Survie

 

https://youtu.be/Bf_YemfEaDs


Survie

Je passe le temps.
Assis auprès d'une fenêtre
Le temps passe sans raison.

Il pleut.
Mon âme se chagrine.
Mon âge s’expatrie.

J'invente un lieu.
Une ombre à moi
Le silence à une fenêtre.

Un automne est passé.
Le vent souffle un hiver.
j'ai froid derrière cette fenêtre.

Le nu des arbres s'assemble.
Si fragile mais chantant encore
S’entrecroisent pour s'assurer

Le temps ce traînant
Quelque ligne pour combler le temps
S’entrecroise mon regard à une fenêtre.

NICOLLE Edmond
Auteur et créateur depuis 1973
Le 04.12.2020
Texte n° 3004

vendredi 4 décembre 2020

Sentiment aux lignes

 

https://youtu.be/6KJPUMrMKrA

Sentiment aux lignes

Je ne peux me passer de celle-ci.
Écrire pour une vie à un cœur
Écrire pour un sentiment d'aimer.

Mes mots ne sont que moi.
Une liturgie indéfinie de sens
Je me retrouve à mes silences.

Je voudrais embrasser mes lettres.
Un rêve devenu utopique
Mes mains caressant les vôtres.

Une nuit passera sans vous.
Désirs cachés sans vous dire
Demain sur le nouveau jour.

Demain, je vous chercherez
Sur une onde de lettres
À deux pour un sentiment d'un instant.

NICOLLE Edmond
Auteur et créateur depuis 1973
Le 03.12.2020
Texte n° 3003

lundi 30 novembre 2020

Poète d'un jour, poète d'une vie

 

https://youtu.be/v4HSR2wr7Dg

 

Poète d’un jour, poète d’une vie

Comme un papillon au vent
Ne dure qu’un instant à l’amour.
Se battre chaque jour à des vols.

Laisser une histoire derrière nous
Prendre un train pour un avenir
Changer le temps, changer une vie.

Tout changer, mon espoir
Le cœur d’avoir tant donné
Tant de jours a espéré un mot.

Aujourd’hui n’est plus aux romances
Chanter à l’amour, un cri, je t’aime
Tant de chansons déjà oublié.

L’amour, l’amour qui tue
L’amour et une chanson 
Indéfinie lettre d’aimer.

Aujourd’hui n’est plus de saisons
Partir loin, échapper à des chagrins
Le train pour une échappatoire.

Renaître de nouveau 
Poète d’un jour, poète d’une vie
Mes lettres s’envolent déjà.

Une chanson, un amour, un cri
Un écho que je n’entends plus
Je me berce dans des lignes.

Les mots, des sentiments d’aimer
Des histoires, le temps d’un voyage
Qu’un ciel ouvrira à nouveau à mon cœur.

NICOLLE Edmond le 30.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3002

dimanche 29 novembre 2020

Le silence de la mort

 

https://youtu.be/Xo1C6E7jbPw

 

Le silence de la mort

Une terre qui dort au temps
Sous mes pieds une terre sans larme
Il n’y a déjà plus de place à la mort.
Que quelques sous pour une tombe.

J’ai déjà payé le temps de ma mort.
Une tombe pour un silence
Le temps renfermera mes souffrances.
Un rendez-vous qui m’attend à mon tour.

J’ai donné un cœur pour un souvenir.
Le temps de la vieillesse et là à moi
J’ai déjà oublié l’amour que j’ai donné.
Mon âme ressemble à une feuille qui se meurt.

Je suis heureux de voir ma vie s’écouler au temps.
Ma condamnation, un jour par un Dieu implacable
Une lune qui me fermera des bruits de pleur
Dormir dans la nuit des temps, mon destin enfoui.

NICOLLE Edmond le 29.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3001

samedi 21 novembre 2020

Jeux immortels

 

https://youtu.be/2B9Y8DCGdms

 

Jeux immortels


Désir caché
Sentiment bafoué
Le corps nu.

Je t’aime.
Déjà envolé
Des mots qui passent.

Je respire l’amour.
Festin de la fleur
Pistil arrogant.

Que tu es belle
De couleurs étincelantes
Tu te caches tant.

Le temps a passé.
Mon visage se ride.
Mon corps n’est plus.

Ma vie au papier
Le silence me suit.
J’ai fermé la fenêtre.

Le silence me suit.
Nostalgie des vers
Je vous quitte pressant.

Confiné oui
Je cultive les mots.
Dernier paragraphe.

NICOLLE Edmond le 21.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2999

jeudi 19 novembre 2020

Troisième temps

 

https://youtu.be/kGFqN6Ykc2g

 

Troisième temps

Le temps passe.
Exile de mots.
Union d’une plume
Remplissant mon âge.

Je ne cherche pas l’amour.
Le sentiment égueulant mon corps.
Trop d’avoir donné de mon temps
Mes lignes me suffisent d’aimer ainsi.

Poète et vagabond 
Je voyage, mon corps à la suite.
Trop d’années errées en brèche
Une plume me ravit ainsi au temps.

J’ai déposé mes jours à un port.
Chercher l’infini du temps qui me reste 
Une encre à ma vie, un souffle
Un destin au troisième temps.

Mon corps est habité d’une loge.
Une muse étant mon existence
Paré de lettres à ma chair
Une plume jointant à mon souffle.

Quoi dont il advient
Le temps et mon oraison 
Prière d’un merci à la vie
Tenir encore sans plier la faute.

NICOLLE Edmond le 19.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2998

Troisième temps

 

https://youtu.be/kGFqN6Ykc2g

 

Troisième temps

Le temps passe.
Exile de mots.
Union d’une plume
Remplissant mon âge.

Je ne cherche pas l’amour.
Le sentiment égueulant mon corps.
Trop d’avoir donné de mon temps
Mes lignes me suffisent d’aimer ainsi.

Poète et vagabond 
Je voyage, mon corps à la suite.
Trop d’années errées en brèche
Une plume me ravit ainsi au temps.

J’ai déposé mes jours à un port.
Chercher l’infini du temps qui me reste 
Une encre à ma vie, un souffle
Un destin au troisième temps.

Mon corps est habité d’une loge.
Une muse étant mon existence
Paré de lettres à ma chair
Une plume jointant à mon souffle.

Quoi dont il advient
Le temps et mon oraison 
Prière d’un merci à la vie
Tenir encore sans plier la faute.

NICOLLE Edmond le 19.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2998

mercredi 18 novembre 2020

Pourquoi?

 

https://youtu.be/EyzBuo53u_0

 

Pourquoi ?


Tu m’as abandonné.
Laissé au bord d’une route
Un enfant pas comme les autres.

Je n’étais pas facile à vivre.
Loin de là ton vœu d’une mère
Tant d’épreuves à des chemins de vie.

Je n’ai pas été à ta hauteur.
De tes convictions morales
De chemins différents de toi à moi.

Tu ne m’as pas laissé le temps.
Savoir aimer dans tes bras
Seul avec mes pleurs à mes nuits.

Le temps à passer aux années
Silencieux et seul à ce chemin
Je n’étais pas facile à vivre.

Une ombre surgissant à un rappel
Un enfant qui n’a jamais peu grandir
Le temps s’écoulant ainsi sans mots.

Un jour, on m’a rappelé à toi.
Déjà tant changer par la maladie
Ne me reconnaissant que relatif. 

Nos mots n’avaient plus de sens.
Qu’un regard qui disait un départ
Un jour pour un ailleurs déjà entendu.

Nous nous retrouvons un jour.
Sans rien nous dire, tout est déjà dit
Nous savons que là-haut sera plus beau.

NICOLLE Edmond le 18.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2997

mardi 17 novembre 2020

Ma solitude

 

https://youtu.be/WbC9IjyGrTY

 

Ma solitude

Personne ne comprend mon être.
Mes peines et mes silences
Je cherche encore une raison.

Une route, une échappatoire
Une mémoire qui s’échappe
Un enfant qui reste à la traîne.

J’écris mon exil.
Des pages, une vie
Une encre, une apparence.

Je veux sortir.
Créer un sens, un sentiment
Celui qui se veut à deux.

Seul, je fredonne les mots.
Une muse, ma gouverne
Mes doigts unis en vie.

Sortir un jour
Chercher un son 
Embrasser le temps.

Je veux finir d’écrire.
Un adieu à cette solitude
Partir et oublier ma peine.

Saltimbanque, nomade
Voyageant à des mots
Interminable chantre. 

NICOLLE Edmond le 17.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2996

samedi 7 novembre 2020

Faisons un bout de chemin ensemble

 

https://youtu.be/AxVvFyZLhcs

 

Faisons un bout de chemin ensemble
À ma fille M-H.

La vie est si dure.
Où l’amour passe à regret
Où les mots sont devenus copieux.

Des larmes qui coulent sur ton visage
Je voudrais être toi à ce moment.
Mais les larmes ne suffisent pas à sauver.

Alors en silence, tu viens te réconforter.
Te réconforter d’un monde d’indifférence
Te trouvant seule et trompé bien des fois.

Mon enfant, mon amour
Je suis à chaque instant avec toi.
Te donner de mes possibilités.

Tu découvres un monde.
Celui qui n’est pas celui des rêves.
Une enfant aux milieux de contradictions.

Mon enfant
Nos chemins ne sont pas finis encore.
Je serais avec toi, te relever à chaque fois.

Mes sentiments sont à toi.
Dans mes bras, une enfant, mon enfant
Une enfant dans une vie à des questions.

Je suis avec toi.
Je t’aime à ma vie.
Mon amour, mon enfant.


Edmond NICOLLE Le 07.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2892

jeudi 5 novembre 2020

Ma liberté ma vie

 

https://youtu.be/EOp3HoODI8k

 

Ma liberté ma vie

Ma liberté ma vie
J’ai tant donné de la vie.
J’ai tant pleuré de fois.

Ils ne m’ont laissé que des blessures.
Une vie au bout d’un fil tendu
Aujourd’hui, je respire le temps.

J’ai été battu, jugé, enfermé.
Un tribunal pour enlever ma liberté
Derrière des murs froids, cet enfant.

Je regarde le ciel, tant de nuances.
Tant de beauté, rêver encore
Aimer la vie, aimée à l’amour.

Mes mots sont une fuite.
Un paragraphe de poésies
Une vie, un désir inachevé.

Non, je ne suis pas celui d’avant.
Qu’une histoire m’a tant joué
Avec des mots, je fuis la raison.

Le monde ne me ressemble pas.
Leurs mots sont déjà condamnables.
Comme ils m’ont jugé déjà mainte fois.

Je ne suis pas fidèle à eux.
Me mettre à genoux pour le pardon
Non, je suis celui qui vit une liberté.

Mes mots sont ma fuite.
Embrasser le temps d’aimer
Le temps de vivre l’instant.

Edmond NICOLLE Le 05.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2891

mercredi 4 novembre 2020

Dernier voyage

 

https://youtu.be/nQkd2kLaoRQ

 

 

Dernier train

Voyage sans retours
Des musiques qui passent
Dans ma tête ce train
Un long voyage pour un terminus.

Des tas d’images mélangées
Défile dans ma tête des souvenirs.
Des vidéos retournant à une enfance
Je ne pourrais plus revenir en arrière.

Et ce train qui continue dans ma tête
Un train dépassant la vitesse des saisons
Je ferme les yeux pour ne plus penser.
Je suis emporté dans ce silence d’un Dieu.

J’ai perdu mon visage avec le temps.
J’y perds mon équilibre au temps.
Plus de miroir pour me raconter
Mon corps ce portant à ce train.

Je regarde au travers de cette vitre.
Le temps n’est plus avec moi.
Je mourais sans reflet du jour.
Une nuit plus longue qu’une autre.

Personne ne pourra me retenir.
Emporter dans ce train du ciel
Des passagers comme moi ferment les mots.
Le train d’une vie passé d’une histoire.

Je suis dans ce train du silence.
J’écoute quelques musiques pour passer le temps.
J’écoute pour remplir le temps d’un voyage.
Un voyage où on ne reviendra plus pour une histoire.

Edmond NICOLLE Le 04.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2890

mardi 3 novembre 2020

L'âme du silence

 

https://youtu.be/UzFt9erjj6M

 

 

L'âme du silence

Soubresaut de feuilles
Tourbillonnantes de sons
Ou la renoncule s'abandonne.
D’une saison incontrôlable.

La récolte étant moindre de saison
Passant une faucheuse à la terre
Ne restant que racine au pied
Une terre asséchée de récolte.

L'âme désinvolte
S’accroît de peine
Une saison balayant
Les plaines aux silences.

Ciel de cotons gris passant
Larmoyant de pleur
De gouttes tombantes
Arrosant une terre sèche.
Ne laissant qu’une feuille
Écrivant des vers à l’encre
Qu’une goutte effacera
Le temps au silence.

Edmond NICOLLE Le 03.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2889

dimanche 1 novembre 2020

Je t'aimerais encore

 

 

https://youtu.be/yB_UBqMRvKk

 

 

Je t’aimerais encore

La vie est ainsi.
Je t’aimerais encore.
Une fois encore à des lignes
Même si le silence nous gagne
Je t’aimerais encore une fois.

Ma vie sans toi n’est rien.
Les années nous éloignent davantage.
Je marche vers toi à des vers incessant.
Mes doigts sur une aigrette de plumes
Je t’écris l’amour avec une encre chantre. 

L’amour est ainsi avec moi.
L’amour sans te voir un jour
Un parfum solitaire à mon esprit
Des lignes sur un cœur cédé
Je ne peux changer les sens des mots.

J’aime la quiétude de cet instant.
J’aime ma nostalgie ainsi faite.
Des accords avec ma vie passent.
Le temps passant sur des feuilles
Un auteur au temps qui passe.

Je glisse un mot pour toi.
Mon amour ainsi né
À écrire cette poésie une chanson
Où mon silence gagnant le temps d’âge
Ma solitude de t’aimer encore.

Edmond NICOLLE Le 01.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2888

samedi 31 octobre 2020

Troubadour poète

 

https://youtu.be/3trCGLp8MEs

 

Troubadour poète

Comme un oiseau lâché au vent
J’écris des mots sur des feuilles.
Des couleurs à ma vie de troubadour
Je ne pense qu’à toi, l’amour d’une fois.

J’ai voyagé dans des obscurités.
Mon âme à s’y prendre dans les méandres
Corps dans l’ivresse des désirs
Une histoire burinée dans les écritures.

Aujourd’hui une histoire d’un penseur
Comme s’y, j’avais fait le tour du monde
Liberté d’un poète à des lignes d’encres
J’ai tant aimé, l’amour étant mon destin.

Une muse étant devenue ma femme
Dans mes veines, le sang des lignes
Je me suis offert à cette muse un jour. 
L’amour caché elle et moi à ce corps d’encre

Aujourd’hui, je t’écris l’amour
Aujourd’hui, l’amour d’une égérie 
Comme un fleuve, une encre de désir
Une muse étant née un jour au poète.

Edmond NICOLLE Le 31.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2887

mardi 27 octobre 2020

Le chant des mots

 

https://youtu.be/xmR6kKHjQiA

 

 

Le chant des mots

(Poésie du jour)


Qui peut entendre, comprendre ?
Sentiments au travers d’une chanson
Création du temps et de l’amour
Je chante ma raison à ces mots.

J’ai crié bien des fois au temps.
Pleurer, rire à la vie, une histoire
Coller sur des pages, une encre
Une fois de plus en refrain d’un amour.

Le temps a bien passé depuis des saisons.
Mais mes mots sont toujours les mêmes.
Je cherche encore le jour, cette prière.
Un Dieu qui me renaîtra d’une histoire.

Je chante mes mots.
Toujours à chercher le meilleur
Je chante des poésies à des cœurs.
Comme un temps qui reste là et qui part.

Dérision de mots
Des lettres qui coulent une encre
Demain une autre histoire 
Un troubadour qui rabâche une histoire.

Edmond NICOLLE Le 27.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2886

lundi 26 octobre 2020

Le temps d'un automne

 https://youtu.be/r9c1U-TCYmo

 

Le temps d'un automne

Passant des nuages au ciel
Couvrant le temps d'une saison
Une dernière pluie arrosant les feuilles.
Mourante sur un sol détrempé de pas.

Ramassant les derniers fruits tombés
Qu'un soleil a bien mûris l'écorce
Châtaignes et autres fruits de saison
Me dépêchant d'y savourer les dernières saveurs.

Déjà ruisselant le nu des branches
Une saison s'évaporent dans un ciel gris.
Un adieu de feuilles couvrantes le sol
Le chant du silence respectueux des lieux.

Prisonnier du temps à ces lieux
De lettres en chemins
Laissant mes mots derrière moi
Le temps d'une saison d'automne.


Edmond NICOLLE Le 26.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2885

mardi 20 octobre 2020

La guerre du silence

 

https://youtu.be/_z-gvAi23Dk

 

 

La guerre du silence

Je ne vois rien.
Qu’un silence menaçant
Me combattre à lui.

D’autre sont mort avant
Partis dans un océan de silence
Pandémie d’une vie, d’une guerre.

Ma liberté compromise
Un ciel couvert de molécules
Sur mon visage une signature.

Combattre ma vie
Combattre la mort
Incertain de suivre le cours.

Une vie en suspension
Comme d’autres attendent
Coronavirus venant du ciel.

Silence indolore
S’agrippe à notre chair
Une guerre sans mots.

J’écris pour toi.
Molécule de la mort
Se jouant insensées.

Stop

Edmond NICOLLE Le 20.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2884

mardi 13 octobre 2020

Ma solitude

 

https://youtu.be/rlRqhllHRF4

 

 

Ma solitude

Mon cœur en solitaire
J’ai besoin de toi.
Ma solitude, ma vie.

Personne ne comprend.
Je n’ose pas dire ma souffrance.
Je ne peux dire mon indifférence.

Tu es entrée à ma vie.
Nos vies, nos solitudes
Des mots, des silences.

Je ne pleure pas. 
Tu m’as appris à rire.
Cette solitude, ma philosophie.

J’ai appris à vivre avec toi.
Avec toi, je me sens bien.
Ensemble à écrire des mots.

Pas de convoitise à mon égard
Ma solitude a pris place.
Le silence me parcourant le récit.

Edmond NICOLLE Le 13.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2883

samedi 10 octobre 2020

Le temps n'est plus au poète

 

https://youtu.be/OAdoj_fVsuY?list=TLPQMTAxMDIwMjCQRTnH8AHa4A

 

 

Le temps n’est plus au poète

Le temps, une vie
Je regarde le ciel s’assombrir.
Il pleut dans mon cœur des lignes
Je voudrais faire de mes mots une danse.

Mon corps se battant à l’indifférence
L’autre se trouvant bien à la société
Je regarde le temps qui passe à mes mots.
Sentiments d’une muse croyant déjà morte.

Je me condamne aux lignes.
Des lignes qui partiront un jour
Me reposer sur une tombe miséreuse
Où l’oiseau sera une colombe à mon âme.

Champs de fleurs, chants de paix
Je m’avance déjà à l’autre monde.
Sachez une chose, je vous ai aimé.
Le temps n’est plus pour moi que des lignes.

Je ne suis pas triste.
Heureux de vous avoir écrit ses mots
Le temps passant encore à des lignes
Une litanie de poésie à vous exprimer.

Poète aux poètes
Une âme de poésie comme d’autre
Ma vie entre des lignes hachée de proses
Ma muse sera à dire les mots à vous les poètes.

Edmond NICOLLE Le 10.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2882

mardi 6 octobre 2020

Amour passion

 

https://youtu.be/VLZjD2GGTf4

 

Amour passion

Sans raison
Aimer à la folie
Aimer sans frontière
Pénétrée l’éminence.

Chercher le mot caché
Désinvolture de l’amour
Embrassé les désirs
Embrassé l’essence.

Douceur à tes doigts
Caressant, priant
Le corps apprêté
Émoi d’un imminent.

Je t’aime.
Les corps étreignent.
Frénésie pressante
L’amour en aura.

Je t’aime.
Désir inconditionnel
Souffle sur nos lèvres, je t’aime
Appétences de l’amour.

Edmond NICOLLE Le 06.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2881

lundi 5 octobre 2020

Il pleut sur mes lignes

 

https://youtu.be/ZH7dG0qyzyg

 

Il pleut sur mes lignes.

Il pleut sur mes lignes.
Une plume qui émerge une encre
Le temps a passé aux lignes.
Le temps aux souvenirs.

Mon visage à la pluie
Je suis trempé de son image.
Il n’y a personne à mon regard.
Comme une toile sur ma vie.

Demain tout sera effacé
Vivre une page nouvelle
Mon enfant, mes demains
Je te lirais un nouveau récit.

Demain tout sera épuré
Un soleil reviendra.
Sécher les larmes de la nuit
Qu’une encre couvrira la pluie.

Demain sera un autre jour
Écrire la vie sur un papier 
Écrire un soleil sur un visage
Demain effacera la pluie sur un visage.

Edmond NICOLLE Le 05.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2880

samedi 3 octobre 2020

Un seul instant avec toi

 

https://youtu.be/ekzGumwhSsI

 

Un seul instant avec toi

(Poésie)

Vivre l’instant de bonheur
Chercher l’amour des interdits
Un appel à la liberté au désir.

Ma vie dans cette poésie
Ma vie interdit aux collégiales
Mes mots déplaçant les oratoires.

Écrire le temps, écrire l’amour
Brisé les frontières des tabernacles
Je me coucherai sur vos mots persistants.

Le feu brisera mes ténèbres.
Mon corps se brisera à des flots.
L’amour sera ma dotation.

Amour sur les lignes
Je caresse mes mots.
Une missive pour un amour.

Le temps ne compte plus depuis.
Mon corps évacuant les mots
Ma muse m’invitant à son destin.

Edmond NICOLLE Le 03.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2879

vendredi 2 octobre 2020

Le temps des espoirs

 

https://youtu.be/4tUfkkHO_zM

 

 

Le temps des espoirs

Je cours, je cours toujours.
Je voudrais m’arrêter.
Je cherche tes mots, notre histoire.
Infini espoir d’un exode.

Je te cherche encore.
Chercher ce tissu invisible
Croire encore à nous
Chercher une vie.

J’ai imaginé tant de choses.
Une mort pour en finir
Des questions irrésolues
Je te recherche encore.

Qui es-tu ?
Qui suis-je ? 
Une ombre collée d’une histoire
Exprimable temps qui se poursuit.

Un destin pour devenir grand
Je n’ai pas cet aspect à ce jour.
Chaque jour, je m’y éloigne davantage.
Des souvenirs éloignés d’un enfant.

Je te cherche encore. 
Dans mes lignes, un souvenir
Le temps des espérances
Des mots, des attentes.

Edmond NICOLLE Le 02.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2878

jeudi 1 octobre 2020

Naufragé du temps

 

https://youtu.be/VYGLHJPfits

 

Naufragé du temps

J’ai pris le train de la vie.
J’ai pleuré comme un enfant.
De chemins tortueux.

Un ciel de liberté
Mon cœur à l’aventure
Trouver un destin.

Je n’ai pas de nom de provenance.
Un passé qui m’a fui en lui
Un désir d’enfant déchiré.

Non, je n’ai pas changé le temps.
Ou plutôt le vent m'as forcé à le suivre
De pluie cicatrisent mes pas.

Naufragé d’une vie
Naufragé du temps
Ma vie de bohème ainsi.

Aujourd’hui, j’écris encore
Mes larmes faisant un sépia
J’écris mon exil au temps.

Je fuis. 
Je fuis.
Je fuis.

Edmond NICOLLE Le 01.10.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2877

mardi 29 septembre 2020

T'aimer encore

 

https://youtu.be/Yu391B8n1JU

 

T’aimer encore


Le chant de mon cœur à toi
Nos chemins se sont croisés un jour.
Mille fois quitter pour un meilleur.

Ce dire des lignes extravagantes 
Une encre pour ce dire, je t’aime
Des larmes à nos yeux, l’amour en fuite.

Amour qui passe, un voyage incertain
Un jour, nous nous sommes dispersés. 
Chercher l’amour, chercher un horizon.

Chercher une main, trouver un regard
Chercher les mots, chercher l'absolu
Des je t’aime dans le silence.

Comme une ardoise à la nuit des mots
Une craie qui ressemble à une âme
Écrire pour chercher l’amour dévoyé.

Je chante mes mots à toi.
Un amour déjà a disparu de mes lignes
Je chante mes lettres cette nuit pour toi.

Je chante l’amour sur du papier vieilli.
Abandonné tant de jours à écrire
Écrire pour te dire, je t’aime encore.

Edmond NICOLLE Le 29.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2876

dimanche 27 septembre 2020

Souvenirs abandonnés d'une histoire

 https://youtu.be/pBU7VvCYZIY

 

Souvenirs abandonnés d’une histoire

Long est le temps déjà passé.
Remplissant nos mémoires
Objets trouvés, objets aimés
Poussiéreux aux années.

Je ne peux emporter ses souvenirs.
Je les garde au fond de ma mémoire.
Le temps fera de ses objets un passage.
Des trésors passés d'une vie à aimer.

Souvenirs abandonnés d’une histoire
Il ne reste que l'âge passant aux temps.
Ma mémoire se dissipant à la poussière
Oubliant déjà les objets passés à ma mémoire.

Edmond NICOLLE Le 27.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2875

samedi 26 septembre 2020

Feuille de papier

 

https://youtu.be/bgjtVWDh4SE

 

Feuille de papier

Nudité d’un instant à l’encre
Un sépia pour remplir le temps
Mon corps sur le papier vierge.

Trouver les mots d’une muse
Soumission de désirs indescriptibles
Mon âme se délectant de formules.

Sortir un instant du papier
Refaire les mots à l’inverse
Désir incessant dans mes veines.

Il fait silence.
Nostalgie au cœur
Une histoire languissante.

Je n’ai pas de choses à dire plus.
Tout est là dans ce livre consigné.
Ma mémoire ne peut en sortir plus.

Je ne sais pas écrire pour plaire.
Je suis seul aux lignes rédigées. 
Avide d’une soif inexpliquée.

Saltimbanque, marionnettiste
Je chante, je pleure les mots.
De lignes incessantes sur une feuille.

Courbaturer d’une muse 
Infatigable lyrique de ses lignes
Une muse dans mon corps harassé.

Je ne sais pas la fin de ses mots.
Écrire et écrire encore 
Une soif ineffable de poésies.

Edmond NICOLLE Le 26.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2874

vendredi 25 septembre 2020

Automne, tu me fuis déjà

 

https://youtu.be/V6R8uiaMtb0

 

Automne, tu me fuis déjà

Je n’ai pas eu le temps de t’aimer.
Qu’un vent a chassé ton sort
Je me trouve déstabiliser de mots.

La colère d’un ciel surgissant de jalousie
Brisant une vie de saison automnale
Me cloîtrant sur des images inventives.

Ma plume peinant l’instant à toi
Je n’ai pas de mots pour te retenir.
Ne restant qu’un souffle de vent.

Je regarde à ma vitre l’automne mourir.
Je ne peux sortir de cet instant les mots.
Le cœur démoli d’une saison défaite.

Automne, laisse-moi un mot à la plume.
Que peine mon cœur à ton silence déjà ?
Retrouver ensemble un instant de bonheur.

Edmond NICOLLE Le 25.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2873

jeudi 24 septembre 2020

Automne

 


https://youtu.be/3ebOuaq0uXA

Automne

Automne 
Il reste que toi à mon cœur.
Monotonie du temps qui passe
Seul avec toi dans cette contrée.

Les oiseaux volent vers des lointains.
Une assurance de passé une vie
De cri retentissant de volatiles.

Les feuilles tombantes à terre
Tourbillonnantes et joueuses à la fois
Le souffle d’une brise accompagnante.

Un soleil orangé d’est ce levant
Métamorphose d’un automne
Les campagnes dégageant l’embrun.

Ne restant que des souvenirs accrochés
De nids dénichés à la brise venante
Soufflet un dernier regard à l’automne.

J’attendrai la saison suivante. 
Respiré l’odeur du matin
Entendre l'automne chanter aux feuilles.

Edmond NICOLLE Le 24.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2872

samedi 5 septembre 2020

Solitude ma compagne

 

https://youtu.be/hh6LIISzDoM

 

 

Solitude ma compagne 

Je cherche ma route encore.
Éclaire de ma solitude.
Cette solitude à mon corps
Solitude à mon âme.
Je ne cours plus, je marche. 
Une route indescriptible.

Je ne sais pas si j’ai gagné ou perdu.
Ce long chemin d’une existence
L’amour étant mes espérances
Un demi-siècle passé à vous écrire
Un papier au décor sulfureux 
J’ai déjà oublié les rebonds d’encre.

Je suis là au souffle d’un instant.
Mon âme cherchant un raccourci
J’ai Peine à monter les mots.
Une éraflure jugulant mon âme
Un vertige d’impuissance 
J’écris sans but défini.

Ma vie, c’est d’écrire 
Je ne peux me passer d’elle.
Impuissant, vous me diriez ? Oui
Mes lignes abstraites d’une solitude
Une profonde litanie de chants mystérieux
Coule dans mes veines une éraflure de mots.

Edmond NICOLLE Le 05.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2871

mardi 1 septembre 2020

Le temps à s'aimer

 

https://youtu.be/KdUMey_Aa1c

 

Le temps à s’aimer

Court le temps de l’amour.
Chercher le bonheur d’un instant
Le temps de s’aimer encore
Le temps de se retrouver.

Je t’aime, mais je manque de te dire.
Le temps d’un instant avec toi
Dans tes yeux, je te dis, je t’aime.
Simplement hors du temps et du monde.

La vie s’écoule à deux.
Quand j’ai mal, tu le sais.
Inquiète de moi, tu me parles.
Ta présence et ton amour.

Le temps passant à nos jours
Nos âmes liées à toujours
Vivre à deux ne semble qu’un.
Un brin de bonheur chaque jour renouvelé.

Edmond NICOLLE Le 01.09.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2870

lundi 31 août 2020

Je pense à toi

 

https://youtu.be/-b4BjxrIp8o

 

Je pense à toi

Tu es loin de moi.
Partie dans un ciel de la nuit
Mon cœur t’appelle encore et toujours.
Des images défilent à ma mémoire.
Te souviens-tu de moi encore ?

Tout est resté figé en moi.
Comme un ciel impénétrable
Il me reste que le silence de toi.
Mon ardeur titube à mes lignes.
Je n’ai pas saisi le temps vers toi. 

Je retourne les mots.
Cherchant encore une voix
Il me reste une image, un portrait.
Où le temps seul parle ici sans moi
Une échappatoire, un pardon.

Je suis seul ici.
Enfin, non, tu es là.
Ensemble à ce silence
Il ne reste que ce journal à l’encre bleu.
Où nous pourrons un jour l’ouvrir de nouveau.

Maman

Edmond NICOLLE Le 31.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2869

dimanche 30 août 2020

A ma fille

 

https://youtu.be/NIUEi9RSi00

À ma fille

Je ne suis jamais seul.
Tu es là en accord.
Auprès de moi, t’on destin
Te serrer dans mes bras encore
Temps apaisant d’un moment.

Je t’aime de mes forces.
D’un mot, un réconfort
Apaisement de sentiments
D’un père à sa fille
Juste un père qui t’aime. 

Le temps est déjà passé.
Le temps d’une vie
Nos cœurs à des souvenirs
Mais tu reviendras vite.
D’un instant à ce dire…

Le temps d’une vie
Le temps encore de parler
Un instant de bonheur
En silence à nos vies
Un jour, tu partiras.

Edmond NICOLLE Le 30.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2869

vendredi 28 août 2020

Je te déteste, je te désire

 

Je te déteste, je te désire

Amour insatiable
Tu m’as tué.
Plus fort que moi
J’ai combattu mille raisons.

Forteresse de l’amour 
J’y ai laissé une encre.
Mon âme égarant 
Un Diable dissimulé.

Je t‘aime, je te déteste 
Encore aujourd’hui 
Je m’efface à tes tourments.
Le cœur aux palpitations de lignes.

L’amour est un livre inachevé.
Mon âme trépassant de lignes
Age passé aux désirs rocambolesque
Mon cœur advenant à de la quiétude.

L’amour devenu transitaire à un Dieu
L’affection étant à ses lignes, mes mots
L’amour étant fluidifié de lignes poétiques
Me couchant à l’orée de sentiments à un Dieu.

Edmond NICOLLE Le 28.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2868

jeudi 27 août 2020

Train de ligne

 

Train de ligne

Je ne sais pas où je vais.
Un train mystérieux m’emportant 
Mon temps a cherché un but.
Sur des lignes d’une muse inachevée
Je ne sais pas quoi, ma vie en prose à ce train ?

Je me souviens encore des roulis chantant.
De correspondance pour une aventure
Un sillon de voie transbahuté de lettres
De poésies incessantes sur du papier
Je n’en n’ai pas encore terminé d’écrire.

Un souvenir, une vitrine, un paysage 
Des mots dans l’ordre d’une sortie de lignes
Une muse infatigable à des voyages
Je ne sais pas s’y, elle me connaît vraiment ?
Un pauvre voyageur emportant ses rimés.

Je voyage dans un train de lignes.
Un voyage long de sens lyrique
Les mots sortant de ma bouche
Une muse dictant le sceau 
Mes doigts empreints de ses segments.

Edmond NICOLLE Le 27.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2867

mercredi 26 août 2020

Long est le chemin

 

Long est le chemin

Le temps est mon rival.
Il ne pousse plus de pétales à ma foi.
Passant mon chemin à des chardons
Mes yeux se perdant dans un ciel lointain
Je ne peux freiner le temps d'un Dieu.

Je suis le saltimbanque de mots.
D'une histoire sans y voir une fin
Un destin d'une égérie impalpable
Où les mots sortant de mes doigts
Un parjure de sens poétique.

J’ai peur de ne pas finir les mots.
De lignes qu’une muse me dictant
Une vigilance insoupçonnée d’inspirations
Mon âme assujettis à ses lettres en proses
Ne restant que mon souffle à ma vie errante.

Long est le chemin d’un ciel.
Mon âme distançant un appel
Ne restant que des jours à vous écrire
Des lignes, le parchemin d’une muse
Le temps s’écoulant mystérieusement.

Edmond NICOLLE Le 26.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2866

lundi 24 août 2020

Immensité silencieuse

 

https://youtu.be/tMuTVBifpq8

 

Immensité silencieuse

Je vous ai embrassé en mille saisons.
Mon corps en divagation à une lune
Une lune ne faisant qu’un en moi
Des mots envoyés de nulle part ailleurs.

Je me brise à chaque instant.
Fluide d’un ciel coloré
Évasion qui m’attire 
Exaltant ma nudité.

Je ne suis pas libre. 
Mon corps me pèse.
L’âme en échappatoire
Regard d’une lune à mes silences.

Je ne suis plus ici.
Un rêve m’emportant
Mon imagination me perdant
Un fluide m’enfonçant davantage.

Edmond NICOLLE Le 24.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2865

vendredi 21 août 2020

Le temps n'est plus ici

 

 

https://youtu.be/TaT7zgB45t0

 

Le temps n’est plus ici
(LE HAVRE 2020)

Mon visage s’oubliant au temps
Mes doigts frappant encore de notes 
Une saison à des vents lointains
Je parcours inlassablement le temps.
Il n’y a plus de sons au beffroi du port.

Je me perds dans des dédales.
Mon souffle haleté, séché
Les pavés me brûlent le visage.
Je cherche encore un tracé de vie.
Quelques lignes de chemin de fer battu.

Quelques badauds ici et là 
Se noyant comme moi à des souvenirs 
Images imperceptibles qu’on a effacées
Sur un quai, une mort qu’on n’a oublié de dire
Ne restant qu’un souvenir mémorable d’un temps.

Le silence me parcourant le corps
Désirant en savoir, mais je reste muet.
Sur un quai, je regarde les balustres. 
Un semblant de vie, des enfants jouent
Quelques grues hautes perchées restantes.

Le temps est devenu un silence.
Je me terre pour échapper à ce dédale.
Ce méandre d’histoire qui est resté en moi
Un dédale de vie pour les survivants d’une histoire
Je repose ma plume sur cette feuille, mon histoire.

Le HAVRE, mon silence

Edmond NICOLLE Le 21.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2864

vendredi 14 août 2020

Il me reste le temps

 

https://youtu.be/pBU7VvCYZIY?list=RDpBU7VvCYZIY

 

Il me reste le temps

 

Partir, rester

Mon corps à des souffles

Combien de temps à mes jambes ?

Mon regard se perd à l’infini

C’était hier, demain sera-t-il que je sois là ?

 

Je cours inlassablement au temps

Tenir encore vers un souvenir passé

Mère est déjà partie à une lune

Je maudits le temps à la nuit venue

Une vie ailleurs serait moins flagrante.

 

Il me reste toi la vie

Pas de concertation

Le silence entre toi et moi

Tenir encore à futures aubes

Dieu sera-t-il encore là pour moi ?

 

Je cherche une fuite  

Une essence fluide à mon âme

Un mot, une délivrance, une mère

Le temps tant figé d’une histoire

Une histoire corrompue à une nuit.

 

Edmond NICOLLE Le 14.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2863

vendredi 31 juillet 2020

Ma vie sans toi


Ma vie sans toi…

Comment pourrai-je t’aimer sans toi ?
Une invisible vie cachée à toi
Je t’aimerais un jour sans élocution.
Amour impossible sur des lettres.

J’aimerais encore une fois te dire.
Je t’aimerais à l’impossible.
Entre nos bras, l’amour
Croiser nos regards.

Je voudrais crier à toi.
Mon appel à travers la montagne
Les rivières qui dépassent les raisons
Le souffle venu d’un ailleurs.

Respirer à deux, le temps
Le ciel rien que pour nous deux
T’aimerais encore une fois à l’amour.
Enlacer vers une route tant difficile.

Tu te rappelles le temps d’hier ?
Nous marchions ensemble
Un désir caché à nos cœurs
Partir un jour, te retrouver.


Edmond NICOLLE Le 31.07.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2862

mardi 14 juillet 2020

Le vent me soufflera ses mots


Le vent me soufflera ses mots

J’ai marché tant de temps
La poussière à mes pieds
Tant de lignes sur du papier
Je t’ai attendu tant de fois
Le vent me soufflera ses mots.

Il fait déjà clair
Le ciel éblouie mon regard
Je t’appelle à mon secours
Je suis seul à avancer
Le vent me soufflera ses mots.

Un tonnerre de bruit à l’horizon
Dieu ou Satan à mon appel ?
Mon âme s’effacera à eux
La nuit viendra au souffle d’un vent
Le vent me soufflera ses mots.

Je suis déjà loin de mon histoire
Le temps passant,
Soufflant ma mémoire
Ne laissent que des mots
Le vent me soufflera ses mots.

Une brise me parcourant le corps
Doucement me laissant emporter
Songeur et amoureux du risque
Nudité d’une histoire sans fin
Le vent me soufflera ses mots.

Edmond NICOLLE Le 14.07.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2861

lundi 15 juin 2020

Mon existence

https://youtu.be/O0NRTe7LoxU

Mon existence

Chaque jour si différent
Le regard sur mon miroir
Je ne compte plus le temps.
Une saison a chaque jour.

Je regarde ce ciel.
M’entant tu, toi là-haut
Je perds la notion du temps.
Ton ciel qui passe sans un mot.

Il n’y a plus de fleurs.
Le temps brûle mon visage.
Il n’y a que de la poussière.
Nudité du temps, de moi.

Qui suis-je ?
Où je suis ?
Je m’égare.
Parle-moi de toi.

Parle-moi de la vie.
Je me sens si seul.
Un mot ne serait pas.
Ne pas être mon silence.

Edmond NICOLLE Le 15.06.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2860

mardi 12 mai 2020

Des milliers de roses à des cœurs



Des milliers de roses à des cœurs

Je me couche à vos yeux.
Un effluve à votre corps
Enlaçant mon esprit de puissance
Humectant la perception de votre fleur
Engourdissant mes sens d’un instant.

Des milliers de roses à des cœurs
Une fleur, une vie pour toujours
Je vous aime et vous maudits.
Mon amour ballotté dans vos bras
Je me noie en vain à votre regard.

Parfum du jour, parfum de la nuit,
Champs de fleurs aux saisons
Je vous cueille à mon cœur.
De millier de fleurs en vains mots
Je vous aime sans vous savoir à moi.

Une rose comme tant d’autres
Une ébauche d’une vie, d’un instant
Entre vos bras, l’adulatrice d’un Dieu
Une fleur que je garde dans mon cœur
Un instant volé au temps d’une saison.

Edmond NICOLLE Le 12.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2859

samedi 9 mai 2020

Résumé d'une vie

https://youtu.be/ZR38JWEsSD0

Résumé d’une vie

Ma vie
Ma solitude
Mes amours
Mes pleurs
Mes rires
Mes silences.

Désaccords
Expressions
Violences
L’absurde
L’ignorance
Séparation.

Ma route
Mon destin
Ma vie
La mort
Le temps
Déduction.

Raisonnable
Déraisonnable
Un regard
Un souffle
Aimer
Aventure.

La nuit
Le jour
Espoir
Déclin
Sommeil
Résister.

Je pars.
Je reste.
Ma trêve
Ma muse
Mes mots
Ma vie.

Edmond NICOLLE Le 10.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2858

Océan d'amour

Océan d’amour


Oh, mon Dieu océan d’amour
Dans mon cœur, une alliance
Depuis le premier jour, tu es là.
Ton regard était déjà sur ma vie.
Je t’aime tant mon Dieu.

Tu as su me donner la consolation.
Quand j’étais malade, tu étais là.
Quand j’étais seul, tu étais là encore.
Tu es entré à ma vie à toujours Seigneur.
Je t’aime tant mon Dieu.

Sur toi, je me repose.
Ma vie entre tes mains
Tu es le souffle à ma vie.
Mon espérance, le salut
Je t’aime tant mon Dieu.

Tu es mon guide.
La lumière à mes pas
Avec toi, je ne crains rien.
L’ennemi trépassant à mes prières
Je t’aime tant mon Dieu.

Je sais une chose.
Ton amour est plus important à ma vie.
Tu m’as donné la confession de vivre en toi.
Celui de dire, je t’aime au monde entier
Je t’aime tant mon Dieu.

Edmond NICOLLE Le 09.05.2020

mardi 5 mai 2020

Poésie mon âme

Poésie mon âme

Il me reste des rêves.
Ce qui me fait vivres
Personne n’écoute des rêves.

Une muse qui change de visage
Un fleuve qui fait silence
Ou les morts parlent.

Je t’aime, je t’ai aimé.
L’âme se dissémine dans le temps.
C’était notre histoire.

Je me repose.
Vous êtes déjà loin.
Il me reste que des segments.

Poésie pour les poètes
Dans le silence d’une muse
Des arpèges de poètes.

Je m’en vais.
Vous laissez mes mots.
Demain guider par une muse.


Edmond NICOLLE Le 05.05.2020

dimanche 3 mai 2020

Dans m'a rue ton visage


https://youtu.be/2E4oTStf2OU?list=RDsZsmgsjKY-E

Dans m’a rue ton visage

Je regarde le temps.
Les yeux ouatés
Dans m’a rue ton visage
Tu n’es pas là.
Le temps s’en va ainsi.

Je n’ai pas choisi l’amour.
Le destin était déjà signé.
Je t’ai attendue bien des fois.
Nous n’étions pas prêts à ce jour.
Dans ma rue une image de toi.

Tu dis des mots qui me pénètrent.
Amant amour d’une fois
Dans ma rue, une existence
J’imagine l’amour.
Un baiser à des lèvres.

Tu écris des lettres.
Des testaments, une vie
Pénétrer au fond des cœurs
Tu viens nous parler
Impossible de nous échapper.

Je regarde ma rue.
Une image qui me traversant
J’ai perdu la foi, ma raison.
Je te cherche dans cette rue.
Imagination qui me tient.

Edmond NICOLLE Le 04.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2855

Dans m’a rue ton visage

Je regarde le temps.
Les yeux ouatés
Dans m’a rue ton visage
Tu n’es pas là.
Le temps s’en va ainsi.

Je n’ai pas choisi l’amour.
Le destin était déjà signé.
Je t’ai attendue bien des fois.
Nous n’étions pas prêts à ce jour.
Dans ma rue une image de toi.

Tu dis des mots qui me pénètrent.
Amant amour d’une fois
Dans ma rue, une existence
J’imagine l’amour.
Un baiser à des lèvres.

Tu écris des lettres.
Des testaments, une vie
Pénétrer au fond des cœurs
Tu viens nous parler
Impossible de nous échapper.

Je regarde ma rue.
Une image qui me traversant
J’ai perdu la foi, ma raison.
Je te cherche dans cette rue.
Imagination qui me tient.

Edmond NICOLLE Le 04.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2855

J'ai dans le cœur un souvenir



J’ai dans le cœur un souvenir

T’aimer à des folies
Des souvenirs, ma raison
L’amour en attente
Le cœur en des raisons.

Fuir le monde, le temps
S’aimer, une façon
Le cœur à des vents
Le temps à l’amour.

Viens.
Respirer l’amour
Humer la fleur
L’amour en folie.

Je t’attends depuis longtemps.
Mon cœur vers toi
Chercher l’amour
Chercher ce baiser.

Edmond NICOLLE Le 03.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2854

vendredi 1 mai 2020

Marionnettes à ma vie



Marionnettes à ma vie

Ils m’ont fait rêver d’espoirs.
Une histoire tant entendue
Prisonnier de carcans politique
Vous m’avez fait rêver de vos promesses.
Oh Messieurs, vous avez brisé mes espérances.

Vous montrez votre puissance à vos réformes.
Votre sourire cachant votre dextérité future
Oh, vous avez fait des études, moi non !
Je suis resté à la traîne du temps.
J’ai tant soufferts pour quelques promesses.

Oh marionnettes à ma vie !
J’ai oublié déjà ma personnalité.
Ce petit homme, cet arlequin devenu
J’ai joué ma vie entre vos mains.
Un rêve de gosse à son pays la France.

Aujourd’hui, je suis resté ce clown
Qu’une vie où le temps m'a brisé
Une âme fatiguée d’avoir servi votre cause
J’attends encore votre affranchissement.
Non, vous être déjà occupé à d’autres soucis.

Mesdames Messieurs, soyer indulgent
La vie de nos enfants dépend de vous.
Ne dites pas de mots que vous ne ferez point.
Vous ne nous avez laissé que des destructions de vos désirs.
Nos enfants sont votre nation à respecter souverainement.

Edmond NICOLLE Le 02.05.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2853

mardi 28 avril 2020

Châtiment



Châtiment

Entre mes murs le silence
Je pense à hier, au passé.
Je perds l’équilibre des sens.
Une vie devenue mon silence
Le revers de la citation, d’avoir trop aimé.

Le silence m’accuse.
Je me posture à cette vie
Les interdits deviennent mon châtiment.
Il me reste les prières les plus simples.
Si Dieu ne me condamne pas trop durement.

Je fais des efforts, enfin me cacher encore.
Il me reste une sortie, une seule.
J’ai peur de me perdre un jour.
Choisir le temps, une direction
Me restera-t-il un jour, un souvenir ?

Je me combats dans cet invisible effort.
Un combat surnaturel de mon corps
Ou les forces gravitaires me feront tomber.
Je suis seul dans cet invisible miroir au temps.
Entre les murs, le temps qui me fait échoir.

Je tourne cette page.
Trop de silence devenu
Je partirais comme les autres.
La vie me laissant sans mots
Un moment octroyé à ma vie.

Edmond NICOLLE Le 29.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2852

lundi 27 avril 2020

Ecouter le silence...



Écouter le silence

Je me berce.
Loin des bruits
L’âme s’enfuyant
Je chante le silence.
Écouter le silence…

Sans mots, je pars
Je voyage.
Je disparais.
Seul…
Écouter le silence…

Je cherche le démesuré.
La solitude
La paix
Le silence
Écouter le silence…

J’ai soif.
Je perds mes sens.
Mon corps se sépare.
Ma vue s’égare.
Écouter le silence…

J’entends une musique.
Loin très loin
Une musique composite
Mon âme immobile
Écouter le silence…

Je suis égaré de sens.
J’ai perdu mon corps.
Mon âme en confusion
Je marche sans marcher.
Écouter le silence…

Silence
Je ne suis plus.
Plus de nom
Plus de vie
Écouter le silence…

Edmond NICOLLE Le 27.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2851

samedi 25 avril 2020

Je revient à vous


Je reviens à vous

J’ai dormi bien longtemps.
Le silence à mon corps
Échapper de termes dans mes artères
Je t’ouvre mon silence pour des lignes.

Je ne sais pas quoi faire sans toi.
Tu es ma vie, ma muse, mon âme.
De ligne qui coule dans mes artères
Je reviens à toi, mon cœur suppliant.

Un arc est né, l’amour des lignes.
C’est formé des accords de notes.
Sur mes doigts, l’amour de liseur
De tout horizon, je m’expatrie de mots.

Tu me donnes l’accord, le texte.
Je te cherche, je t’écoute, je te supplie.
J’ai besoin de toi, te retrouver à la nuit.
Tu es mon existence, ma faiblesse.

J’écris sans savoir l’inspiration.
Une muse étant dans mon corps
Me laissant guider aux lignes
Fortifier au matin par ses lignes.

Je pars vous donner un vers.
Une poésie entre vos mains
Une faim insatiable à vous
Me laissant relâcher à une muse.

Edmond NICOLLE Le 26.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2850

Avec le temps


Avec le temps

J’ai changé ma destinée.
Les années sont passées.
Aujourd’hui, je suis qui ?
Je ne veux pas me retourner.
La vie sent vas ainsi à du demain.

Je regarde le ciel chanter.
J’ai faim d’aimer à des mots.
Chercher un but à ma vie
Je vous suis à des lignes, mon combat.
Des sentiments venant crier des lubies.

Avec le temps, tout change, oui.
Je ne veux pas rester là à vous attendre.
Je vous écris ma chanson aujourd’hui.
Une chanson qui vient du cœur
Changer ma vie, changer les mots.

Demain, je chanterais ailleurs
Chercher un regard, un invisible désir
Le sourire à travers un ciel
Non, je ne resterais pas à vous espérer.
Ma vie est ailleurs sur une plume de poésie.

Edmond NICOLLE Le 25.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2849

vendredi 24 avril 2020

Avril



Avril

Avril naissant à mon cœur
Les fleurs sortant au printemps
Multiple couleurs de saisons.

Le chant incessant des oiseaux
Multiples couleurs de saisons.
Mes lettres jaillissant à mon âme

Une douceur caressant mon visage
Je chante une poésie à l’avril.
Sur un sentier ombragé faisant arrêt.

Je reste ouï sur ce banc aux histoires.
Laissant passer ma plume à l’encre
Je ne saurais pas quitter ces lieux sans un mot.

Edmond NICOLLE Le 24.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2848

lundi 20 avril 2020

Maman

Maman

Tant de choses
Tant d’images
Tant de mots échappés
Tant d’années se bousculent.
Raison ou déraison qui m’échappe.

Avril, je ne peux échapper
Tu es partie à la pâque.
Mon cœur s’est troublé.
Je te tenais pour survivre.
Ton cœur fatigué, épuiser.

Je suis resté seul avec toi.
Nos repas au réfectoire
Je t’assistais perdu de sens.
Tu m’encourageais par des mots
J’étais le survivant de ton histoire.

Combien de fois nous étions à écrire
Une poésie, une histoire, une échappatoire
Une âme de liberté sur une plume
Nous trouvions l’amour idyllique en page.
Une conseillère étant notre garante.

Je ne peux oublier avril.
Mon cœur étant à toi chaque jour
Maman, je sais que tu es en paix
Mes mots se troublent à cet instant.
Juste pour te dire, je t’aime.

Edmond NICOLLE Le 20.04.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2847