Troisième temps
Le temps passe.
Exile de mots.
Union d’une plume
Remplissant mon âge.
Je ne cherche pas l’amour.
Le sentiment égueulant mon corps.
Trop d’avoir donné de mon temps
Mes lignes me suffisent d’aimer ainsi.
Poète et vagabond
Je voyage, mon corps à la suite.
Trop d’années errées en brèche
Une plume me ravit ainsi au temps.
J’ai déposé mes jours à un port.
Chercher l’infini du temps qui me reste
Une encre à ma vie, un souffle
Un destin au troisième temps.
Mon corps est habité d’une loge.
Une muse étant mon existence
Paré de lettres à ma chair
Une plume jointant à mon souffle.
Quoi dont il advient
Le temps et mon oraison
Prière d’un merci à la vie
Tenir encore sans plier la faute.
NICOLLE Edmond le 19.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2998
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