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dimanche 27 janvier 2019

La vie est un long chemin


La vie est un long chemin

Je chante, je pleure.
Désir d’enfant,
Désirs d’homme,
Désir d’aimer.

Fantasme d’un jour,
Du temps, d’une vie,
Vie innocente,
Tout savoir.

Je voudrais aimer.
Amour d’un instant,
Amour éternel,
Aimer sans raison.

Une vie qui passe,
Avec toi, sans toi,
Le temps qui court,
Vivre ou mourir.

Illusions, désillusions,
Crée une foucade.
Amour à deux,
Une vie, une suite.

Désir d’aimer,
Concept de l’amour,
Objet du temps, d’une vie,
Le temps en contrepartie.

Une guerre de jérémiades,
Une guerre aux silences,
Je ne peux freiner ma nostalgie.
Profiter du temps, des effrois.

Il fait froid.
Mes nuits, mes solitudes,
Je cours au temps.
Danser, danser à demain.



Edmond Nicolle
Le 27.01.2019

lundi 21 janvier 2019

Une ombre passante dans un port du Havre



Une ombre passante dans le port du Havre

C’était hier.
Aujourd’hui encore,
Un passant, des passants dans un port,
C’était moi, c’étaient des autres.
Chercher le temps à demain.

Aujourd’hui, je me souviens,
Partir dans un rêve,
D’autres sont partis déjà,
Sur un quai du Havre.

J’ai marché sur ses quais.
J’étais jeune.
Des quais où il y a plus personne,
C’était hier, le temps à bien changer.

Je suis là à regarder le ciel.
Des rats s’égarent à ce quai, des quais.
Un voyage, une durée d’un abordage,
Un sol jonché de céréales pour des pigeons.

Des marins voyageurs d’aventures,
Des couleurs de quilles brunies au temps,
Ouvrier sur des soutes d’un vieux cargo,
D’une peinture pour donner la vie.

C’était hier, c’était une histoire d’un port.
Un passage à ce quai comme tant d’autres,
Aujourd’hui tant de choses ont changées,
Je regarde ce ciel grisant, il y a plus personne.

Seul sur ce quai de l’oubli,
Je reviendrai un jour.
Peut-être non,
Je me ferais encore ce voyage.

Une ombre passante dans le port du Havre

Edmond Nicolle
Le 21.01.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2749

samedi 19 janvier 2019

Je t'ai oublier et tu reviens me dire


Je t’ai oublié et tu reviens me dire.

Une poésie sans ligne à écrire,
Qui es-tu mes jours ?
Une muse cherchée un ailleurs,
M’attirer dans le fond de tes lettres,
Un puits où je m’enfonce davantage,
Des griefs d’une plume ensorcelée.

Je fuis le temps d’hier.
Comme un vent qui passe,
Chassant une histoire encore,
Combien de fois j’ai perdu la face,
Les nuits à une plume dirigée,
Le jour pour oublier une histoire.

Je ne sais pas ce qu'elle me dit ?
Comme un encrier déjà rempli,
Ou comme une marionnette imposée,
Je suis que le sujet de cette dame.
Une dame qui fait silence entre mes doigts,
Un complot préparé à l’avance à des lignes.

Voudrait-elle me faire connaître ses mots ?
Je ne sais pas ce qu’elle me dit.
Entre mes doigts, de lignes énoncées,
Je ne l’entends pas à des pages laiteuses.
J’écris sans me poser de question.
Une muse qui part et revient sans prévenir.

Je me bats en silence.
Mon corps et mon âme,
Une muse démolissant ma structure,
Mon âme faisant l'objet de ses caractères,
Je ne peux chaque jour me libérer d’elle.
Ferait-elle de moi son cercueil d'âme ?

Edmond Nicolle
Le 19.01.2019
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2748

mardi 1 janvier 2019

Une vie



Une vie

Le temps ne reviendra plus.
Comme un concerto, ma vie,
Il me reste un peu à vous.
Des notes qui reviennent en souvenirs,
Le temps se brise chaque jour à ma mémoire.

Besoin de vous, besoin de mots,
Briser le silence qui s’instaure à ma vie,
Une âme qui s’envole au gré des vents,
Ressaisir le goût des parfums amoureux,
M’accrocher à des invocations nouvelles.

Rechercher le temps, mon échappatoire,
Doucement comme des bateaux en quille,
Mon souffle vers un destin paisible d’horizon,
Mon corps et mon esprit vagabondent à de suites.
L’extrémité d’une vie désirant un ailleurs à mon souffle.

J’écoute tant de brises qui me parlent.
La nuit et le jour, un appel troublant,
M’attirent loin d’une ancre à mon corps.
Le reflet de houles déstabilisant mon âme,
Une fuite constante, une lame à mes pieds.

J’écris des mots, comme un corps entre deux vies.
M’accrochant à une encre instable à des lignes,
Une vie me poussant à une instabilité à des marées,
Le souffle de ma vie ressemblant à une coque de vaisseau,
Une vie sans mât pour battre la voile à de nouveaux reliefs.

Edmond Nicolle
Le 02.01.2019
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2747