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dimanche 27 octobre 2019

Le temps passe




Le temps passe

Un horizon de mots sur des pages,
Passe des horizons à demain,
Demain un nouveau jour pour un ciel,
Aimer le temps, aimer à l’amour.

Je ne sais pas quoi écrire, quoi dire.
Le vent chassant mon âme au loin,
Mon pas sur des chemins inconnus,
Il fait nuit à mes souvenirs d’enfant.

Je jouais à courir le temps, la vie.
À passer le temps a regardé cette lune.
Me sourient d’un air ricaneur.
Son regard m’attendant de lui parler.

Aujourd’hui, je suis encore là,
Dans le ciel de ma nuit, ma moqueuse,
Celle qui m’attend un jour sans prévenir,
M’endormir en silence dans ses pensées.

Je veux vivre le temps, courir encore.
Entrée dans une folie indescriptible,
Le temps me portera à son lit.
Un sourire pour vous dire, adieu.

Aujourd’hui, le temps passe.
Sortir loin dans l’espace du temps,
Chercher un ciel, chercher un infini,
Mes pages déjà passant à des souffles.

Edmond NICOLLE
Le 27.10.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2817

dimanche 20 octobre 2019

Vent d'automne


Vent d’automne

Un automne sent va.
Je te regarde au loin.
Il n’y a plus de chant.
Les prairies ce vide.
Se repose la terre à une vie.

Le vent à soufflet la fleur,
Les pétales emportés,
Je n’ai pas eu le temps avec vous.
Un sommeil endort la fleur.
Une couverture couvrant le nectar.

Je suis là démuni, seul,
Un ciel prévenant d’une autre saison,
J’ai froid, peut-être de solitude.
Comme l’oiseau dans le ciel,
Je rentrerais me couvrir.

Chante une dernière fois l’automne.
Pousser par un vent, une danse,
Le bois de désuni de sa robe,
Dansez, dansez à tue-tête les feuillées.
Je ne viendrais pas à vos pas à cette saison.

Ainsi se terminent mes lignes.
Automne prochain, je reviendrai ici,
Écrire une saison avant le vent passant,
Regardez la fleur, la robe du temps.
Respirer encore un dernier parfum.


Edmond NICOLLE
Le 20.10.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2816

dimanche 6 octobre 2019

Plénitude


Plénitude

Le regard vagabond.
Je t’ai aimé mille fois.
Mourir hier, demain,
Je t’aime ainsi oh Dieu.

Je suis parti et revenu,
Te voir à ma vie,
T’aimer ainsi,
Amour indéfini.

Tu me suis en silence.
Un père qu’on oublie,
Qu’on appelle des fois,
Oubliant déjà ton nom.

Dieu, où es-tu ?
Ce monde s’éloigne.
Tes mots sont désuets.
Oh Dieu, ou et tu ?

Je t’appelle à mes lignes.
J’ai tant écrit, tant prier.
Mon cœur à ton amour,
Le temps n’étant qu’une péripétie.

Laisse–moi encore le temps,
Dire que je t’aime,
Une foi faible, mais aiment,
Dire encore ton nom.

Mon Dieu,
Laisse-moi encore dire.
Laisse-moi franchir les mots.
Le temps est une vie avec toi.

Edmond NICOLLE
Le 06.10.2019
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2814