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mardi 29 juillet 2014

Lettre aux étoiles



Lettre aux étoiles

Ne me faites pas tournoyer à votre ciel,
J’ai suffisamment reçu de vos illustrations,
Le corps en ablations de cicatrices,
Mon âme déjà en la direction d’un ciel.

Un rêve pour tant amour,
Aimer le fruit d’un amour,
Ma tête enfuit entre mes mains,
 De prier les étoiles.

Une lune ricanant de mes faiblesses,
Aux combien la nuit en cette veilleuse,
Dans un coin de ciel ricanant les étoiles,
L’absolution dans mes pleurs.

Ceci n’est pas une histoire pour des rêves,
J’ai usé mon corps à la défaillance humaine,
Un jugement qui vient de la liturgie en prières,
Les regards dans le ciel pour chercher un réconfort.

Je voudrais aimer encore par pénitence,
D’une naissance alourdie d’images contractuelles,
Des visions nocturnes d’un passé de souffrances,
Aimer encore pour sortir ma défaillance d’un labyrinthe.

Amour vient me serrer dans tes bras,
Qu’une lune dormira ce jour à notre nuit,
Ensemble a retrouvé les repaires dans ce ciel,
Les étoiles complices d’un instant sur notre nuit.



NICOLLE Edmond le 30.07.2014 
Créateur de poésies depuis 1973
 http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/

dimanche 27 juillet 2014

Ma vie est devenue mon silence



Ma vie est devenue mon silence

Une vie de tellement d’obstacles,
De liberté bafouer de mots,
De soumission provoquer,
Perdue de sens à aimer,
Ma vie est devenue mon silence.

Comment dire,
Ensemble comme des innocents,
Retrouver les sens perdues des jours passés,
Marcher avec les saisons du cœur,
Ma vie est devenue mon silence.

Réapprendre  à aimer,
Dans un cœur de tant d’espoirs,
Anéanti par les sous-entendus,
Comme un chien erre sur un chemin,
Ma vie est devenue mon silence.

Je voudrais retrouver mon corps,
Qui un jour j’ai perdu les essences,
D’une main étrangère sa douceur,
En silence les yeux fermés de lumières,
Ma vie est devenue mon silence.

Dans le silence,
Reprendre les sens,
Remplir les temps de tant d’attentes,
 Sur un cœur de lassitudes,
Ma vie est devenue mon silence.



NICOLLE Edmond le 28.07.2014 
Créateur de poésies depuis 1973

jeudi 24 juillet 2014

Dans les bras de l'amour



Dans les bras de l’amour

J’oublierai le temps,
Le cœur à offrir à une femme,
Le regard comme des amants d’une nuit,
Naissant un amour complice,
Entrelacé de mots à nos silences,
Dans les bras de l’amour,
Les amants d’une nuit sur un lit de l’amour.

Nous voyagerons de part ce ciel de la nuit,
Le cœur serré aux vertiges des appuis,
Ensemble à s’enivrer de  nos alcools,
Sur tes lèvres exaltantes de sucs,
Les fruits débordants des calices de l’amour,
Dans les bras de l’amour,
Les amants d’une nuit sur un lit de l’amour.

Nous irons chercher les labyrinthes de l’amour,
Le temps aux caresses de mains expertes,
Doucement sur les vallons de nos corps,
Dévêtu sans façon à nos sens un peu sournoisement,
L’équivoque  sensuelle de nos orgasmes consentant,
Dans les bras de l’amour,
Les amants d’une nuit sur un lit de l’amour.

Nous serons ensemble sans crainte,
 Doucement épaulé par une passion,
Débordent de caresses sur nos lèvres,
De nos orgasmes débordant d’enthousiasme,
Une virulente pénétration d’un phallus dans la nuit,
Dans les bras de l’amour.
Les amants d’une nuit sur un lit de l’amour.

NICOLLE Edmond le 24.07.2014
Créateur de poésies depuis 1973

mercredi 23 juillet 2014

Coucher sur un vent du soir



Coucher sur un vent du soir

Corps allonger sur une calanque,
Une mer en émoi,
Une brise claquante me frappant,
Mon souffle dans un silence en appel,
Coucher sur un vent du soir,
Un soleil briller à l’horizon du temps.

Ma route est mon destin,
Une croix pour un rêve déjà passé,
Des chemins que je voudrais voir mourir,
Rien que des nuits pour sommeil à ma vie,
Coucher sur un vent du soir,
Un soleil briller à l’horizon du temps.

N’entendre que le sifflement vide du temps,
Ma mémoire fessant obstacle à ce chemin,
Courir autant que je peux vers cette sortie,
De tant de mots contradictoires saturés,
Coucher sur un vent du soir,
Un soleil briller à l’horizon du temps.

Monter et monter pour ne plus redescendre,
Laissé les mots dans une bouteille en proses,
Mon histoire vaguer quelque part sur des marées,
Seul pour envie d’aimer à la vie différemment,
Coucher sur un vent du soir,
Un soleil brillé à l’horizon du temps.

NICOLLE Edmond le 23.07.2014 
Créateur de poésies depuis 1973

http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/

mercredi 16 juillet 2014

Je ne me rappelle plus de cette enfance



Je ne me rappelle plus de cette enfance

Je vois cette grisaille sous mes yeux,
Un enfant perdu dans les songes de son histoire,
Comme déjà égaré dans les mensonges maints fois écoutées !
De paroles d’hommes qui fondent pleurer les espoirs,
Je ne me rappelle plus de cette enfance,
Aller courir pour chercher cette enfant déjà disparu un jour,
Qui m’ont obligé d’outrepassé cette histoire !

Je ne suis pas devenu cet homme libre du temps,
J’ai marché maintes fois avec un but,
Sans connaître mon destin du demain,
Longtemps j’ai espéré comme ces rêves dans ma tête,
Je ne me rappelle plus de cette enfance,
Aller courir pour chercher cette enfant déjà disparu un jour,
Qui m’ont obligé d’outrepassé cette histoire !

Un enfant cris, un enfant pleure,
J’ai mal aux oreilles derrière ces murs,
Ils l’ont battu pour fermer ces cris,
Il n’oubliera jamais,
Je ne me rappelle plus de cette enfance,
Aller courir pour chercher cette enfant déjà disparu un jour,
Qui m’ont obligé d’outrepassé cette histoire !

Le temps a passé, une pluie inondant mon visage,
Je ne reviendrais plus, cette enfant déjà oublier,
Je caresse doucement cette enfant en silence,
Les yeux fixés sur ce qui me reste avant de partir,
Je ne me rappelle plus de cette enfance,
Aller courir pour chercher cette enfant déjà disparu un jour,
Qui m’ont obligé d’outrepassé cette histoire !

Ne pleurez pas, mon destin est outrepassé de l’histoire.

NICOLLE Edmond le 17.07.2014
Créateur de poésies depuis 1973