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lundi 30 novembre 2020

Poète d'un jour, poète d'une vie

 

https://youtu.be/v4HSR2wr7Dg

 

Poète d’un jour, poète d’une vie

Comme un papillon au vent
Ne dure qu’un instant à l’amour.
Se battre chaque jour à des vols.

Laisser une histoire derrière nous
Prendre un train pour un avenir
Changer le temps, changer une vie.

Tout changer, mon espoir
Le cœur d’avoir tant donné
Tant de jours a espéré un mot.

Aujourd’hui n’est plus aux romances
Chanter à l’amour, un cri, je t’aime
Tant de chansons déjà oublié.

L’amour, l’amour qui tue
L’amour et une chanson 
Indéfinie lettre d’aimer.

Aujourd’hui n’est plus de saisons
Partir loin, échapper à des chagrins
Le train pour une échappatoire.

Renaître de nouveau 
Poète d’un jour, poète d’une vie
Mes lettres s’envolent déjà.

Une chanson, un amour, un cri
Un écho que je n’entends plus
Je me berce dans des lignes.

Les mots, des sentiments d’aimer
Des histoires, le temps d’un voyage
Qu’un ciel ouvrira à nouveau à mon cœur.

NICOLLE Edmond le 30.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3002

dimanche 29 novembre 2020

Le silence de la mort

 

https://youtu.be/Xo1C6E7jbPw

 

Le silence de la mort

Une terre qui dort au temps
Sous mes pieds une terre sans larme
Il n’y a déjà plus de place à la mort.
Que quelques sous pour une tombe.

J’ai déjà payé le temps de ma mort.
Une tombe pour un silence
Le temps renfermera mes souffrances.
Un rendez-vous qui m’attend à mon tour.

J’ai donné un cœur pour un souvenir.
Le temps de la vieillesse et là à moi
J’ai déjà oublié l’amour que j’ai donné.
Mon âme ressemble à une feuille qui se meurt.

Je suis heureux de voir ma vie s’écouler au temps.
Ma condamnation, un jour par un Dieu implacable
Une lune qui me fermera des bruits de pleur
Dormir dans la nuit des temps, mon destin enfoui.

NICOLLE Edmond le 29.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 3001

samedi 21 novembre 2020

Jeux immortels

 

https://youtu.be/2B9Y8DCGdms

 

Jeux immortels


Désir caché
Sentiment bafoué
Le corps nu.

Je t’aime.
Déjà envolé
Des mots qui passent.

Je respire l’amour.
Festin de la fleur
Pistil arrogant.

Que tu es belle
De couleurs étincelantes
Tu te caches tant.

Le temps a passé.
Mon visage se ride.
Mon corps n’est plus.

Ma vie au papier
Le silence me suit.
J’ai fermé la fenêtre.

Le silence me suit.
Nostalgie des vers
Je vous quitte pressant.

Confiné oui
Je cultive les mots.
Dernier paragraphe.

NICOLLE Edmond le 21.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2999

jeudi 19 novembre 2020

Troisième temps

 

https://youtu.be/kGFqN6Ykc2g

 

Troisième temps

Le temps passe.
Exile de mots.
Union d’une plume
Remplissant mon âge.

Je ne cherche pas l’amour.
Le sentiment égueulant mon corps.
Trop d’avoir donné de mon temps
Mes lignes me suffisent d’aimer ainsi.

Poète et vagabond 
Je voyage, mon corps à la suite.
Trop d’années errées en brèche
Une plume me ravit ainsi au temps.

J’ai déposé mes jours à un port.
Chercher l’infini du temps qui me reste 
Une encre à ma vie, un souffle
Un destin au troisième temps.

Mon corps est habité d’une loge.
Une muse étant mon existence
Paré de lettres à ma chair
Une plume jointant à mon souffle.

Quoi dont il advient
Le temps et mon oraison 
Prière d’un merci à la vie
Tenir encore sans plier la faute.

NICOLLE Edmond le 19.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2998

Troisième temps

 

https://youtu.be/kGFqN6Ykc2g

 

Troisième temps

Le temps passe.
Exile de mots.
Union d’une plume
Remplissant mon âge.

Je ne cherche pas l’amour.
Le sentiment égueulant mon corps.
Trop d’avoir donné de mon temps
Mes lignes me suffisent d’aimer ainsi.

Poète et vagabond 
Je voyage, mon corps à la suite.
Trop d’années errées en brèche
Une plume me ravit ainsi au temps.

J’ai déposé mes jours à un port.
Chercher l’infini du temps qui me reste 
Une encre à ma vie, un souffle
Un destin au troisième temps.

Mon corps est habité d’une loge.
Une muse étant mon existence
Paré de lettres à ma chair
Une plume jointant à mon souffle.

Quoi dont il advient
Le temps et mon oraison 
Prière d’un merci à la vie
Tenir encore sans plier la faute.

NICOLLE Edmond le 19.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2998

mercredi 18 novembre 2020

Pourquoi?

 

https://youtu.be/EyzBuo53u_0

 

Pourquoi ?


Tu m’as abandonné.
Laissé au bord d’une route
Un enfant pas comme les autres.

Je n’étais pas facile à vivre.
Loin de là ton vœu d’une mère
Tant d’épreuves à des chemins de vie.

Je n’ai pas été à ta hauteur.
De tes convictions morales
De chemins différents de toi à moi.

Tu ne m’as pas laissé le temps.
Savoir aimer dans tes bras
Seul avec mes pleurs à mes nuits.

Le temps à passer aux années
Silencieux et seul à ce chemin
Je n’étais pas facile à vivre.

Une ombre surgissant à un rappel
Un enfant qui n’a jamais peu grandir
Le temps s’écoulant ainsi sans mots.

Un jour, on m’a rappelé à toi.
Déjà tant changer par la maladie
Ne me reconnaissant que relatif. 

Nos mots n’avaient plus de sens.
Qu’un regard qui disait un départ
Un jour pour un ailleurs déjà entendu.

Nous nous retrouvons un jour.
Sans rien nous dire, tout est déjà dit
Nous savons que là-haut sera plus beau.

NICOLLE Edmond le 18.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2997

mardi 17 novembre 2020

Ma solitude

 

https://youtu.be/WbC9IjyGrTY

 

Ma solitude

Personne ne comprend mon être.
Mes peines et mes silences
Je cherche encore une raison.

Une route, une échappatoire
Une mémoire qui s’échappe
Un enfant qui reste à la traîne.

J’écris mon exil.
Des pages, une vie
Une encre, une apparence.

Je veux sortir.
Créer un sens, un sentiment
Celui qui se veut à deux.

Seul, je fredonne les mots.
Une muse, ma gouverne
Mes doigts unis en vie.

Sortir un jour
Chercher un son 
Embrasser le temps.

Je veux finir d’écrire.
Un adieu à cette solitude
Partir et oublier ma peine.

Saltimbanque, nomade
Voyageant à des mots
Interminable chantre. 

NICOLLE Edmond le 17.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2996

samedi 7 novembre 2020

Faisons un bout de chemin ensemble

 

https://youtu.be/AxVvFyZLhcs

 

Faisons un bout de chemin ensemble
À ma fille M-H.

La vie est si dure.
Où l’amour passe à regret
Où les mots sont devenus copieux.

Des larmes qui coulent sur ton visage
Je voudrais être toi à ce moment.
Mais les larmes ne suffisent pas à sauver.

Alors en silence, tu viens te réconforter.
Te réconforter d’un monde d’indifférence
Te trouvant seule et trompé bien des fois.

Mon enfant, mon amour
Je suis à chaque instant avec toi.
Te donner de mes possibilités.

Tu découvres un monde.
Celui qui n’est pas celui des rêves.
Une enfant aux milieux de contradictions.

Mon enfant
Nos chemins ne sont pas finis encore.
Je serais avec toi, te relever à chaque fois.

Mes sentiments sont à toi.
Dans mes bras, une enfant, mon enfant
Une enfant dans une vie à des questions.

Je suis avec toi.
Je t’aime à ma vie.
Mon amour, mon enfant.


Edmond NICOLLE Le 07.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2892

jeudi 5 novembre 2020

Ma liberté ma vie

 

https://youtu.be/EOp3HoODI8k

 

Ma liberté ma vie

Ma liberté ma vie
J’ai tant donné de la vie.
J’ai tant pleuré de fois.

Ils ne m’ont laissé que des blessures.
Une vie au bout d’un fil tendu
Aujourd’hui, je respire le temps.

J’ai été battu, jugé, enfermé.
Un tribunal pour enlever ma liberté
Derrière des murs froids, cet enfant.

Je regarde le ciel, tant de nuances.
Tant de beauté, rêver encore
Aimer la vie, aimée à l’amour.

Mes mots sont une fuite.
Un paragraphe de poésies
Une vie, un désir inachevé.

Non, je ne suis pas celui d’avant.
Qu’une histoire m’a tant joué
Avec des mots, je fuis la raison.

Le monde ne me ressemble pas.
Leurs mots sont déjà condamnables.
Comme ils m’ont jugé déjà mainte fois.

Je ne suis pas fidèle à eux.
Me mettre à genoux pour le pardon
Non, je suis celui qui vit une liberté.

Mes mots sont ma fuite.
Embrasser le temps d’aimer
Le temps de vivre l’instant.

Edmond NICOLLE Le 05.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2891

mercredi 4 novembre 2020

Dernier voyage

 

https://youtu.be/nQkd2kLaoRQ

 

 

Dernier train

Voyage sans retours
Des musiques qui passent
Dans ma tête ce train
Un long voyage pour un terminus.

Des tas d’images mélangées
Défile dans ma tête des souvenirs.
Des vidéos retournant à une enfance
Je ne pourrais plus revenir en arrière.

Et ce train qui continue dans ma tête
Un train dépassant la vitesse des saisons
Je ferme les yeux pour ne plus penser.
Je suis emporté dans ce silence d’un Dieu.

J’ai perdu mon visage avec le temps.
J’y perds mon équilibre au temps.
Plus de miroir pour me raconter
Mon corps ce portant à ce train.

Je regarde au travers de cette vitre.
Le temps n’est plus avec moi.
Je mourais sans reflet du jour.
Une nuit plus longue qu’une autre.

Personne ne pourra me retenir.
Emporter dans ce train du ciel
Des passagers comme moi ferment les mots.
Le train d’une vie passé d’une histoire.

Je suis dans ce train du silence.
J’écoute quelques musiques pour passer le temps.
J’écoute pour remplir le temps d’un voyage.
Un voyage où on ne reviendra plus pour une histoire.

Edmond NICOLLE Le 04.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2890

mardi 3 novembre 2020

L'âme du silence

 

https://youtu.be/UzFt9erjj6M

 

 

L'âme du silence

Soubresaut de feuilles
Tourbillonnantes de sons
Ou la renoncule s'abandonne.
D’une saison incontrôlable.

La récolte étant moindre de saison
Passant une faucheuse à la terre
Ne restant que racine au pied
Une terre asséchée de récolte.

L'âme désinvolte
S’accroît de peine
Une saison balayant
Les plaines aux silences.

Ciel de cotons gris passant
Larmoyant de pleur
De gouttes tombantes
Arrosant une terre sèche.
Ne laissant qu’une feuille
Écrivant des vers à l’encre
Qu’une goutte effacera
Le temps au silence.

Edmond NICOLLE Le 03.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2889

dimanche 1 novembre 2020

Je t'aimerais encore

 

 

https://youtu.be/yB_UBqMRvKk

 

 

Je t’aimerais encore

La vie est ainsi.
Je t’aimerais encore.
Une fois encore à des lignes
Même si le silence nous gagne
Je t’aimerais encore une fois.

Ma vie sans toi n’est rien.
Les années nous éloignent davantage.
Je marche vers toi à des vers incessant.
Mes doigts sur une aigrette de plumes
Je t’écris l’amour avec une encre chantre. 

L’amour est ainsi avec moi.
L’amour sans te voir un jour
Un parfum solitaire à mon esprit
Des lignes sur un cœur cédé
Je ne peux changer les sens des mots.

J’aime la quiétude de cet instant.
J’aime ma nostalgie ainsi faite.
Des accords avec ma vie passent.
Le temps passant sur des feuilles
Un auteur au temps qui passe.

Je glisse un mot pour toi.
Mon amour ainsi né
À écrire cette poésie une chanson
Où mon silence gagnant le temps d’âge
Ma solitude de t’aimer encore.

Edmond NICOLLE Le 01.11.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2888