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dimanche 14 août 2011

Attendre le dernier train de la nuit

Attendre le dernier train de la nuit




Un pianiste comme idole,

Des notes s’envolent avec le vent,

Un courrier pour lui celle qui la suivra,

Dans un dédale amoureux de notes,

Attendre le dernier train de la nuit,

Aux virtuoses d’un artiste passé.



Derrière lui une femme,

A des contrefaçons du cœur,

Elle n’aime que le virtuose de la nuit,

Les règles outrepassées des lois,

Attendre le dernier train de la nuit,

Aux virtuoses d’un artiste passé.



Le temps s’échappe chaque jour,

Le train n’arrivera qu’après un dernier soupir,

Ne laisser que quelques mots de-ci-delà,

Une aventure secrète d’avoir aimé,

Attendre le dernier train de la nuit,

Aux virtuoses d’un artiste passé.



Il ne reste plus rien des souvenirs,

Seul témoin un enfant meurtri,

Celui d’avoir arrêté le temps,

Un jour sur une route pas ordinaire,

Attendre le dernier train de la nuit,

Aux virtuoses d’un artiste passé



La porte c’est refermé derrière elle,

Que seul des notes dans le songe,

Il n’y a plus le tourne-disque,

De notes pour égailler le salon,

Attendre le dernier train de la nuit,

Aux virtuoses d’un artiste passé.



NICOLLE Edmond le 14.08.11 (poète de liberté sur la plume)

http://www.societedesecrivains.com/librairie/livre.php?isbn=9782748043310

samedi 13 août 2011

Je t'aime je t'aimerais mieux encore




Je t’aime je t’aimerais mieux encore



Que le diable ne se mette de parti,

Je t’aime mon unique amour,

Que mes mots soi fort,

Que mon âme soi celui du créateur,

Je t’aime je t’aimerais mieux encore,

Sur les chemins à deux.



Je ne sais quel avenir demain,

Celui qui nous a choisi,

Peut importe la foi,

Nous sommes choisis par lui,

Je t’aime je t’aimerais mieux encore,

Sur les chemins à deux.



Que notre foi remporte les tourments,

Que le ciel nous soit le secours,

Un toit pour nous couvrir de prières,

Ne nous aimer comme jamais nous eûmes de nous aimer,

Je t’aime je t’aimerais mieux encore,

Sur les chemins à deux.



Nous gagnerons par amour,

A des lendemains plus joyeux,

Celui qui a tant donné nous partagerons,

Cette table sainte des repas unis,

Je t’aime je t’aimerais mieux encore,

Sur les chemins à deux.



J’écris pour te plaire,

Pour aimer mon unique,

Comme une foi renforcée chaque jour,

Nous aimer davantage par le lien sacré,

Je t’aime je t’aimerais mieux encore,

Sur les chemins à deux.



NICOLLE Edmond le 13.08.11

http://www.societedesecrivains.com/librairie/livre.php?isbn=9782748043310































jeudi 11 août 2011

tiroirs rangés

Tiroirs rangé




Absence,

Maison défriché,

Volets clos,

Tripe verrou,

Pas de visite où peut,

Solitude,

Tiroirs rangés.





Souvenirs voyages,

Abstrais,

Photos égarées,

Quelques lignes,

Un Chopin, une vie,

Solitude,

Tiroirs rangés.



Une visite éperdue,

Pas de mots,

Un silence,

Je n’existe plus,

Liberté son mot,

Solitude,

Tiroir rangé.



Fond de tiroir,

Papier jauni,

Quelques poèmes,

Ecriture encadré noir,

Attitude désabusée,

Solitude,

Tiroirs rangés.



On ne verra pas son départ,

Peut importe les pleures,

Peut importe les souvenirs,

Nous n’avons pas le droit,

Elle a choisi sa liberté,

Solitude,

Tiroirs rangés.



NICOLLE Edmond le 11.08.11

http://www.societedesecrivains.com/librairie/livre.php?isbn=9782748043310

















mardi 9 août 2011

Le temps des feuilles mortes

Le temps des feuilles mortes


(Une parodie de l’histoire)



Que me restera-il ?



Quand l’orage aura tué mes lettres,



Je chanterais à demain,



Celui qui m’enlèvera à mon enfer,



La foi de l'enfant que je suis resté,



Que dieu me pardonne en ces mots,



Languissent à mes pas aux temps,



Me traînent comme ces feuilles,



Déjà mortes avant la nuit,



Tombent sur une terre le cercueil,



Que la pluie effacera aussi mes écrits,



L’enfant déjà mort avant la mort,



En ligne dûment tracé d’un cercueil.