Le temps des feuilles mortes
(Une parodie de l’histoire)
Que me restera-il ?
Quand l’orage aura tué mes lettres,
Je chanterais à demain,
Celui qui m’enlèvera à mon enfer,
La foi de l'enfant que je suis resté,
Que dieu me pardonne en ces mots,
Languissent à mes pas aux temps,
Me traînent comme ces feuilles,
Déjà mortes avant la nuit,
Tombent sur une terre le cercueil,
Que la pluie effacera aussi mes écrits,
L’enfant déjà mort avant la mort,
En ligne dûment tracé d’un cercueil.
NICOLLE Edmond le 09.08.11
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