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lundi 31 août 2020

Je pense à toi

 

https://youtu.be/-b4BjxrIp8o

 

Je pense à toi

Tu es loin de moi.
Partie dans un ciel de la nuit
Mon cœur t’appelle encore et toujours.
Des images défilent à ma mémoire.
Te souviens-tu de moi encore ?

Tout est resté figé en moi.
Comme un ciel impénétrable
Il me reste que le silence de toi.
Mon ardeur titube à mes lignes.
Je n’ai pas saisi le temps vers toi. 

Je retourne les mots.
Cherchant encore une voix
Il me reste une image, un portrait.
Où le temps seul parle ici sans moi
Une échappatoire, un pardon.

Je suis seul ici.
Enfin, non, tu es là.
Ensemble à ce silence
Il ne reste que ce journal à l’encre bleu.
Où nous pourrons un jour l’ouvrir de nouveau.

Maman

Edmond NICOLLE Le 31.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2869

dimanche 30 août 2020

A ma fille

 

https://youtu.be/NIUEi9RSi00

À ma fille

Je ne suis jamais seul.
Tu es là en accord.
Auprès de moi, t’on destin
Te serrer dans mes bras encore
Temps apaisant d’un moment.

Je t’aime de mes forces.
D’un mot, un réconfort
Apaisement de sentiments
D’un père à sa fille
Juste un père qui t’aime. 

Le temps est déjà passé.
Le temps d’une vie
Nos cœurs à des souvenirs
Mais tu reviendras vite.
D’un instant à ce dire…

Le temps d’une vie
Le temps encore de parler
Un instant de bonheur
En silence à nos vies
Un jour, tu partiras.

Edmond NICOLLE Le 30.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2869

vendredi 28 août 2020

Je te déteste, je te désire

 

Je te déteste, je te désire

Amour insatiable
Tu m’as tué.
Plus fort que moi
J’ai combattu mille raisons.

Forteresse de l’amour 
J’y ai laissé une encre.
Mon âme égarant 
Un Diable dissimulé.

Je t‘aime, je te déteste 
Encore aujourd’hui 
Je m’efface à tes tourments.
Le cœur aux palpitations de lignes.

L’amour est un livre inachevé.
Mon âme trépassant de lignes
Age passé aux désirs rocambolesque
Mon cœur advenant à de la quiétude.

L’amour devenu transitaire à un Dieu
L’affection étant à ses lignes, mes mots
L’amour étant fluidifié de lignes poétiques
Me couchant à l’orée de sentiments à un Dieu.

Edmond NICOLLE Le 28.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2868

jeudi 27 août 2020

Train de ligne

 

Train de ligne

Je ne sais pas où je vais.
Un train mystérieux m’emportant 
Mon temps a cherché un but.
Sur des lignes d’une muse inachevée
Je ne sais pas quoi, ma vie en prose à ce train ?

Je me souviens encore des roulis chantant.
De correspondance pour une aventure
Un sillon de voie transbahuté de lettres
De poésies incessantes sur du papier
Je n’en n’ai pas encore terminé d’écrire.

Un souvenir, une vitrine, un paysage 
Des mots dans l’ordre d’une sortie de lignes
Une muse infatigable à des voyages
Je ne sais pas s’y, elle me connaît vraiment ?
Un pauvre voyageur emportant ses rimés.

Je voyage dans un train de lignes.
Un voyage long de sens lyrique
Les mots sortant de ma bouche
Une muse dictant le sceau 
Mes doigts empreints de ses segments.

Edmond NICOLLE Le 27.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2867

mercredi 26 août 2020

Long est le chemin

 

Long est le chemin

Le temps est mon rival.
Il ne pousse plus de pétales à ma foi.
Passant mon chemin à des chardons
Mes yeux se perdant dans un ciel lointain
Je ne peux freiner le temps d'un Dieu.

Je suis le saltimbanque de mots.
D'une histoire sans y voir une fin
Un destin d'une égérie impalpable
Où les mots sortant de mes doigts
Un parjure de sens poétique.

J’ai peur de ne pas finir les mots.
De lignes qu’une muse me dictant
Une vigilance insoupçonnée d’inspirations
Mon âme assujettis à ses lettres en proses
Ne restant que mon souffle à ma vie errante.

Long est le chemin d’un ciel.
Mon âme distançant un appel
Ne restant que des jours à vous écrire
Des lignes, le parchemin d’une muse
Le temps s’écoulant mystérieusement.

Edmond NICOLLE Le 26.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2866

lundi 24 août 2020

Immensité silencieuse

 

https://youtu.be/tMuTVBifpq8

 

Immensité silencieuse

Je vous ai embrassé en mille saisons.
Mon corps en divagation à une lune
Une lune ne faisant qu’un en moi
Des mots envoyés de nulle part ailleurs.

Je me brise à chaque instant.
Fluide d’un ciel coloré
Évasion qui m’attire 
Exaltant ma nudité.

Je ne suis pas libre. 
Mon corps me pèse.
L’âme en échappatoire
Regard d’une lune à mes silences.

Je ne suis plus ici.
Un rêve m’emportant
Mon imagination me perdant
Un fluide m’enfonçant davantage.

Edmond NICOLLE Le 24.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2865

vendredi 21 août 2020

Le temps n'est plus ici

 

 

https://youtu.be/TaT7zgB45t0

 

Le temps n’est plus ici
(LE HAVRE 2020)

Mon visage s’oubliant au temps
Mes doigts frappant encore de notes 
Une saison à des vents lointains
Je parcours inlassablement le temps.
Il n’y a plus de sons au beffroi du port.

Je me perds dans des dédales.
Mon souffle haleté, séché
Les pavés me brûlent le visage.
Je cherche encore un tracé de vie.
Quelques lignes de chemin de fer battu.

Quelques badauds ici et là 
Se noyant comme moi à des souvenirs 
Images imperceptibles qu’on a effacées
Sur un quai, une mort qu’on n’a oublié de dire
Ne restant qu’un souvenir mémorable d’un temps.

Le silence me parcourant le corps
Désirant en savoir, mais je reste muet.
Sur un quai, je regarde les balustres. 
Un semblant de vie, des enfants jouent
Quelques grues hautes perchées restantes.

Le temps est devenu un silence.
Je me terre pour échapper à ce dédale.
Ce méandre d’histoire qui est resté en moi
Un dédale de vie pour les survivants d’une histoire
Je repose ma plume sur cette feuille, mon histoire.

Le HAVRE, mon silence

Edmond NICOLLE Le 21.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2864

vendredi 14 août 2020

Il me reste le temps

 

https://youtu.be/pBU7VvCYZIY?list=RDpBU7VvCYZIY

 

Il me reste le temps

 

Partir, rester

Mon corps à des souffles

Combien de temps à mes jambes ?

Mon regard se perd à l’infini

C’était hier, demain sera-t-il que je sois là ?

 

Je cours inlassablement au temps

Tenir encore vers un souvenir passé

Mère est déjà partie à une lune

Je maudits le temps à la nuit venue

Une vie ailleurs serait moins flagrante.

 

Il me reste toi la vie

Pas de concertation

Le silence entre toi et moi

Tenir encore à futures aubes

Dieu sera-t-il encore là pour moi ?

 

Je cherche une fuite  

Une essence fluide à mon âme

Un mot, une délivrance, une mère

Le temps tant figé d’une histoire

Une histoire corrompue à une nuit.

 

Edmond NICOLLE Le 14.08.2020
Auteur et créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2863