Silence blessant

Silence blessant

 

Dans les alpages ton portrait,

Les couleurs rouges sur ton sang,

Une toxine venue détruire ton cœur,

Un homme, une destruction d’une enfant,

Silence blessant.

 

Tu as couru le chercher,

Le diable sous l’habit infernal,

Le cœur menteur de rêves,

Tu étais jeune aventureuse,

Silence blessante.

 

Sur le pinceau une trace,

Le retour d’une enfant,

Peintre-poète,

La solitude et ton chemin,

Silence blessant.

 

Un tableau sans fin,

Une écriture laissée,

Une vie sans fin,

Longue est la route,

Silence blessant.

 

Il t’a aimé un jour de trop,

Le fantôme d’un jour ne reviendra plus,

Tes nuits sont le vide d’absences,

Un lit froid sur ta peau blessée,

Silence blessant.

 

Je n’ai pas de raison à te donner,

Le poète en silence lit,

Les jours comme les nuits à écrire,

Je ne veux pas être lui, le silence,

Silence blessant.

 

NICOLLE Edmond le 4.09.2012

http://poemesauxtraversdutemps.blogspot.fr/