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vendredi 19 octobre 2012

Ils ne m'ont laissé que le silence d'un ciel vide

Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide
 
Les oiseaux sont partis,
Loin dans le ciel, leurs sillages,
Revoir un ciel plus généreux,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux sont partis.
 
Les campagnes sont devenues des absences,
Un ciel ouvert dans les branchages,
Les feuilles tombées de leurs perchoirs,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux sont partis.
 
Les épouvantails ne sont plus là pour habiller la plaine,
Une mascarade de fantômes à la nuit venue,
Une vie en épouvantail ce glissant les vols à la nuit,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux sont partis.
 
Je ne suis pas partie les rejoindre dans le ciel,
Une mésaventure m’a laissé sans l’aile,
Un enfant tombé d’un ciel écorché d’illusions,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux sont partis.
 
Je marche sur les plaines de mon existence,
Je ne peux compter les fois de rêves pour un départ illusoire,
Qu’une ligne tracée sur du papier froissé par le temps d’une plume,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseux sont partis.
 
Je regarde le ciel,
Devenu la nuit à mes écrits,
Le silence me provoquant à mon âme,
Le soleil se couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont laissé que le silence d’un ciel vide
Les oiseux sont partis.
NICOLLE Edmond le 20.10.2012
 
 
 
 
 
 
 
 


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