Ils ne m’ont laissé que le silence d’un
ciel vide
Les oiseaux
sont partis,
Loin dans
le ciel, leurs sillages,
Revoir un
ciel plus généreux,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont
laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux
sont partis.
Les campagnes
sont devenues des absences,
Un ciel ouvert
dans les branchages,
Les feuilles
tombées de leurs perchoirs,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne
m’ont laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux
sont partis.
Les épouvantails
ne sont plus là pour habiller la plaine,
Une mascarade
de fantômes à la nuit venue,
Une vie en
épouvantail ce glissant les vols à la nuit,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont
laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux
sont partis.
Je ne suis
pas partie les rejoindre dans le ciel,
Une mésaventure
m’a laissé sans l’aile,
Un enfant
tombé d’un ciel écorché d’illusions,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont
laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseaux
sont partis.
Je marche
sur les plaines de mon existence,
Je ne peux compter
les fois de rêves pour un départ illusoire,
Qu’une ligne
tracée sur du papier froissé par le temps d’une plume,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont
laissé que le silence d’un ciel vide,
Les oiseux
sont partis.
Je regarde
le ciel,
Devenu la
nuit à mes écrits,
Le silence
me provoquant à mon âme,
Le soleil se
couche bien trop tôt,
Ils ne m’ont
laissé que le silence d’un ciel vide
Les oiseux
sont partis.
NICOLLE
Edmond le 20.10.2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire