Premières primevères,
premiers amours
L’amour pour un printemps,
Fleurissant les premières primevères,
Le cœur en éveil du temps,
Une page se tournant d’un
hiver,
Premières primevères, premiers amours.
Je n’ose vous cueillir, vous êtes si belle,
Mon regard se tournant à votre nature,
J’ai cueilli l’amour tant de fois en piètre,
Je n’ose vous perdre encore à cette saison,
Premières primevères, premiers amours.
Mon lieu sentant encore la saison passée,
Une lune veillant tenir bon la fleur nouvelle,
Je viens à petit pas vers vous, fleurs d’un instant,
Je gagnerais mes jours à vous garder à une plume,
Premières primevères, premiers amours.
Je vous enlacerais sans vous cueillir,
Ma voix sera de vous dire que vous êtes sublimes,
Plus belle qu’un artifice ramassé au coin d’une rue,
Je ferai mille pas pour vous voir grandir à cette saison,
Premières primevères, premiers amours.
Il nous reste du temps encore ensemble à vivre,
Le temps fera de nous, un rêve évoqué en des lignes,
Une féerie à vos couleurs, l’amour d’un futur printemps,
Le temps de nous aimer à des jours en fleurs,
Premières primevères, premiers amours.
Edmond NICOLLE
Le 16.02.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2395
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