L’amour n’est qu’un prélude à la vie
Passe le temps aux souvenirs,
Prélude d’une vie en saccades,
J’écris pour des tourments à mon cœur,
Demain en prière d’un autre jour.
Je suis partie sur des chemins aventureux,
Je n’ai rencontré qu’un ciel bleu vide,
Un rêve sur des nuages tâché blanc comme la femme,
L’amour passant à mon corps une nuit une sauvageonne.
Mon visage se tournant aux formes indélébiles des corps,
Caché au jour, leurs nudités assoiffer pour des nuits,
Me rendre à l’ultime évidence d’une faim de sexe,
Mon corps et mon âme, inassouvie de prologues à la nuit.
Difficile sentiment à dire les mots qu’il convient,
L’amour surpassant les idées préconçues du corps,
Un va-et-vient déterminant des sexes sans voir le jour,
Courageusement, je suis contraint d’abdiquer une fin en soi.
Désir intense d’un échange égalitaire des corps,
L’âme en détresse ne sachant suivre le corps en éruption,
L’amour étant le seul dirigeant d’une vie en voyage
clandestin,
Je regarde le ciel où passent des rêves sans lendemains assujettis.
L’amour n’est qu’un prélude à la vie,
Passe le temps a regardé mon regard évasif,
Laissant venir le temps à mes jours devenus lassitudes,
Un amour plus sûr à me guider à des sentiments de vérités.
Edmond NICOLLE
Le 21.02.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2400
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