Campagne normande
Les terres au repos,
Soufflant une brise
aux branches nues,
Le chant d’un hiver
sur des plaines éclaircies.
Je marche
silencieusement et respect,
Un soleil m’éblouit à
un reflet de quelques flaques,
Une ondée déjà passée
à la nuit avant ma venue.
À quelque enjambée,
une falaise criarde,
Un goût salin sur mes
lèvres me portant vers elle,
L’abolition d’un
poète sur une côte, son amarrage.
Mes lignes
ressemblant aux lettres de craies,
Entre des mots, une
rangée de souvenirs,
De vie figée, le poète
ancré aux falaises.
Je suis silencieux
encore, m’a muse en respect du lieu,
Le poète n’a de
souffle qu’au temps qui passe,
Le temps faisant
règne à mes strophes d’un instant.
Je repartirais en
laissent mes mots au vent,
Une terre qui un
jour, sera mon ombre,
Le chant des marées,
venir jusqu’à moi.
Me pénétrer de son
souffle à mon corps,
Soupiré sur moi, un
langage secret de mots,
Une poésie à des
vents soufflants à des rimes.
Edmond NICOLLE
Le 03.02.2017
Auteur est créateur
de poésies depuis 1973
Texte n° 2387
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