Messages les plus consultés

vendredi 3 février 2017

Campagne normande


Campagne normande

Les terres au repos,
Soufflant une brise aux branches nues,
Le chant d’un hiver sur des plaines éclaircies.

Je marche silencieusement et respect,
Un soleil m’éblouit à un reflet de quelques flaques,
Une ondée déjà passée à la nuit avant ma venue.

À quelque enjambée, une falaise criarde,
Un goût salin sur mes lèvres me portant vers elle,
L’abolition d’un poète sur une côte, son amarrage.

Mes lignes ressemblant aux lettres de craies,
Entre des mots, une rangée de souvenirs,
De vie figée, le poète ancré aux falaises.

Je suis silencieux encore, m’a muse en respect du lieu,
Le poète n’a de souffle qu’au temps qui passe,
Le temps faisant règne à mes strophes d’un instant.

Je repartirais en laissent mes mots au vent,
Une terre qui un jour, sera mon ombre,
Le chant des marées, venir jusqu’à moi.

Me pénétrer de son souffle à mon corps,
Soupiré sur moi, un langage secret de mots,
Une poésie à des vents soufflants à des rimes.

Edmond NICOLLE
Le 03.02.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2387

Aucun commentaire: