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mercredi 25 novembre 2015

Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer


Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer

Doucement, chaque jour, j’écris,
Un fils invisible à mon âme,
Du soleil et de la pluie à mon corps,
Je me repose sur des diras tant dit,
Ma vie et ainsi faite pour ressembler au temps,
Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer.

Un ciel qui me veillant,
Je t’aimerais jusqu’à mon dernier jour,
Je passe à côté des cultures inhumaines,
Le chant de la mort, ma fuite vers ce ciel,
Ma vie et ainsi faite pour ressembler au temps,
Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer.

J’écris l’amour, des lignes qui ne durent qu’un instant,
Des pleurs que j’ai laissé mourir sur le macadam,
Je t’ai aimé, tu m’as laissé sur un champ de la mort,
Un enfant qui me suit ainsi sur un ciel en prière,
Ma vie et ainsi faite pour ressembler au temps,
Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer.

Je ne ressemble pas ainsi à vous,
Ma vie et un mystère pour un ciel en éloges,
Vous ne prendrez pas ma vie aux mots,
Je vous ai aimé, vous n’avez pas eu tolérance à mon égard,
Ma vie et ainsi faite pour ressembler au temps,
Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer.

Je suis ce poète aux temps des poètes d’une vie,
Des lignes sont un abstrait de mon âme en recul,
Une encre tant coulée à d’indécentes poésies aux années,
Des lignes qui chantent et qui pleurent à un Dieu,
Ma vie et ainsi faite pour ressembler au temps,
Un firmament me prêtant son harmonie pour y demeurer.

Edmond NICOLLE
Le 26.11.2015
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2061






  




  























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