Le temps s’enfermant à la nuit
Les couples
s’unissent,
Les couples
se déchirent à une saison,
Les
souvenirs en larmes d’une pluie,
Abondons des
corps sur un lit,
Déchirure du
temps entre des bras,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Le jour
devenu des silences,
Comme des
nuits en appel au jour,
Floraison du
temps dans un vase,
Les bruits
devenus des quiétudes,
Des pétales
tombent sur le sol,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Je n’ai pas
vu des saisons,
Mes pas sont
mes jours,
Mes doigts
accrochés sur des lignes,
Je ne veux
pas m’endormir,
Je suis
seul, engourdi de solitudes,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Entrelacé de
sommeil,
Des mots qui
ne saisissent plus à des valeurs,
Refaire le
temps à des sentiments,
Déjà,
l’amour dans une fuite effréné,
Un semblant
de vie dans un silence,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Saisons qui
passent,
Le cœur
irréductible à un amour,
Me briser
dans un amour éloquent,
Des mots
devenus des caresses à mon corps,
Me
revaillent dans une solitude accablante,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Le temps est
devenu un voyage,
Des mots que
l’on voudrait connaitre mieux,
Arrêter le
temps un instant pour un amour,
Celui qui
s’échappe dans des bras,
Des pétales
tombent sur le sol de la nuit,
Le temps s’enfermant
à la nuit.
Edmond
NICOLLE
Le 24.11.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2060
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