Souvenirs dans les rivages d’un
silence
Solitude, je
m’y plais bien ainsi,
Je fais
semblant d’une existence,
Mes pas sont
empreints de cahots,
J’entends
des rires aux loin,
Je suis déjà
sorti (e) d’un spectre ,
Mon regard
et déjà sur une autre rive,
Souvenir dans
les rivages d’un silence,
Une vie trépassée
en solitude du temps.
Sentir une liberté
à mon poids des années,
Solitude m’emportent
au grès du vent,
Je marche vers
une déraison certaine,
Connaître
une fugue dans un regard,
Une
violation de tant de silences accablants,
Mon regard
et déjà sur une autre rive,
Souvenir dans
les rivages d’un silence,
Une vie
trépassée en solitude du temps.
Supplice du
corps criant en silence,
Un amour,
lentement s’échappant en âge,
Fuir le
temps des souvenirs qui me retiennent encore,
Renaître à nouveau,
mon corps au souffle d’une brise,
Aux tendres caresses
d’un souffle à une vie arrêtée,
Mon regard
et déjà sur une autre rive,
Souvenir dans
les rivages d’un silence,
Une vie
trépassée en solitude du temps.
Je marche dans
le silence des bruits inconnus,
Vers un
espoir incertain d’une raison,
Une main invisible
aux regards attentifs,
Une solitude
effaçant un instant mes peines au temps,
Solitude de
deux âmes sur des rives fragilisées d’une existence,
Mon regard
et déjà sur une autre rive,
Souvenir dans
les rivages d’un silence,
Une vie
trépassée en solitude du temps.
Edmond
NICOLLE
Le 19.11.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2056
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