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samedi 28 novembre 2015

Juste un jour



Juste un jour

Je t’aimerais sans savoir la raison des blessures,
La raison qui déjà nous a démontés de sens,
Je partirais sans regarder les accords troublants d’un papier,
Abandonner un instant les règles, qui déjà ne sont plus de jours,
Le temps d’un amour passé par des espérances en attentes,
Juste un jour, pour un amour à des amants solitaires.

Protégeant cette quiétude sans mots,
Nous avons besoin de partir, loin des doutes,
Un monde qui n’est plus notre à l’amour,
Je te couvrirais en silence avec des baisers pour deux,
Notre silence sera notre garde-fou au temps,
Juste un jour, pour un amour à des amants solitaires.

Je te prendrais la main, sur le chemin d’un amour,
Un rêve insoumis, loin des protocoles mystiques dites,
Loin du monde, nous nous aimerons ainsi sans pudeurs des corps,
Des âmes qui ont besoin de liberté, emprisonnées au temps,
Nos corps abandonnés entre nos mains silencieuses,
Juste un jour, pour un amour à des amants solitaires.

Je t’aimerais, abandonné aux mystiques de l’amour,
Nos corps entre les joncs de l’amour libéré, tant de fois en espérances,
Je câlinerais ton corps intimidé par des violences humaines,
Doucement, nous irons sans violence, abolir le temps à l’amour,
Je caresserais ton corps à la pulpe de tes rosées au matin,
Juste un jour, pour un amour à des amants solitaires.

Nous irons marcher sur les paysages du temps,
Les regards Mouiller de liberté, un instant,
Amour abandonnés dans le silence de nos corps,
Main dans la main pour un instant apaisant au temps,
Allongé sur un sol, le regard dans un ciel en prière,
Juste un jour, pour un amour à des amants solitaires.

Edmond NICOLLE
Le 29.11.2015
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2063

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