Juste un jour
Je t’aimerais
sans savoir la raison des blessures,
La raison
qui déjà nous a démontés de sens,
Je partirais
sans regarder les accords troublants d’un papier,
Abandonner un
instant les règles, qui déjà ne sont plus de jours,
Le temps d’un
amour passé par des espérances en attentes,
Juste un
jour, pour un amour à des amants solitaires.
Protégeant cette
quiétude sans mots,
Nous avons
besoin de partir, loin des doutes,
Un monde qui
n’est plus notre à l’amour,
Je te couvrirais
en silence avec des baisers pour deux,
Notre silence
sera notre garde-fou au temps,
Juste un
jour, pour un amour à des amants solitaires.
Je te
prendrais la main, sur le chemin d’un amour,
Un rêve insoumis,
loin des protocoles mystiques dites,
Loin du
monde, nous nous aimerons ainsi sans pudeurs des corps,
Des âmes qui
ont besoin de liberté, emprisonnées au temps,
Nos corps abandonnés
entre nos mains silencieuses,
Juste un
jour, pour un amour à des amants solitaires.
Je t’aimerais,
abandonné aux mystiques de l’amour,
Nos corps
entre les joncs de l’amour libéré, tant de fois en espérances,
Je câlinerais
ton corps intimidé par des violences humaines,
Doucement, nous
irons sans violence, abolir le temps à l’amour,
Je caresserais
ton corps à la pulpe de tes rosées au matin,
Juste un
jour, pour un amour à des amants solitaires.
Nous irons
marcher sur les paysages du temps,
Les regards Mouiller
de liberté, un instant,
Amour abandonnés
dans le silence de nos corps,
Main dans la
main pour un instant apaisant au temps,
Allongé sur
un sol, le regard dans un ciel en prière,
Juste un
jour, pour un amour à des amants solitaires.
Edmond
NICOLLE
Le 29.11.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2063
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