https://youtu.be/nurNgrdW9vE
Non, ne rêver au poète,
Il passe son
temps sur des lignes,
Comme un compositeur
a la nuit,
Il pleure,
il rit de tout, c’est un charlatan,
Ne vous méprenez
pas de lui, il est seul,
Il écrit un
monde sans mots plus en poésie,
Non, ne
rêver pas au poète,
Il finira ses
jours en poésie, seule.
Je suis
amoureux de vous, du monde,
Votre regard
sur mes lignes, me touche,
J’ai déjà
touché vos cheveux sur mes pages,
Un semblant
de poésie vraie en conte de lignes,
Je vous ai
aimés comme un amant d’un jour,
Non, ne
rêver pas au poète,
Il finira ses
jours en poésie, seule.
Il ne peut
vous suivre, son amour et bien trop sensible,
Il ne reste
qu’un crayon pour des rêves en notes,
Une survie de
lettres, ça muse dans ses artères,
Non, ne vous
méprenais pas de lui,
Nu, son seul
bagage,
Non, ne
rêver pas au poète,
Il finira
ses jours en poésie, seule.
Son regard
et le vôtre, le temps d’un récit,
Il est marié,
les jours passent ainsi,
Les jours sont
ceux de ces nuits à écrire,
Ne vous
marier pas à un poète, c’est un rêveur,
Il ne
laissera que désespoirs aux partisanes de ses lignes,
Non, ne
rêver pas au poète,
Il finira
ses jours en poésie, seule.
Vagabondant
ainsi sur des lignes,
Le poète passant
comme un vent d’une histoire,
Entraîné par
des sons de notes poétiques,
Une liturgie
pour un ciel de décors lyriques,
La nuit et
son recueil de mots didactiques,
Non, ne
rêver pas au poète,
Il finira
ses jours en poésie, seule.
Edmond
NICOLLE
Le 29.11.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2064
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