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dimanche 1 octobre 2017

Je n'ai pas su attendre


(Poésie du jour)
Je n’ai pas su attendre

Sur les chemins de ma vie, j’ai fui,
Un autre monde à mon goût,
Fuir les cris, fuir la haine,
L’amour que je n’ai jamais eu.

Écrasante minorité des sexes,
Tromperie des amours à la nuit,
En silence, le diable à des enchères,
Image qui me reste à mes nuits.

Il me reste ce voyage incertain,
Mes pas diminuant aux années,
Mon âme que je porte tant lourdement,
Un exil sans bagage ponctuel d’une histoire.

Je n’ai pas eu de famille,
Mon chemin et celui des sans lendemain,
Une aventure brisant une histoire pas née,
Je suis cet enfant qui marche d’un pas calculent.

J’ai pleuré de solitudes, de hontes, de fatalités,
Il ne fallait pas pleurer devant le monde,
Corrompu de marques en des silences,
Je ne sais pas être ce qui déjà à disparu.

Sentiments qui se répètent,
Mon âme à une muse,
Je fini ma vie sur un testament écrits,
Une vie habitée d’un vide sur des pages.

Je continue mon chemin,
Je perds déjà les traces d’hier,
La nuit, ma muse me dictant une égérie de mots,
Je suis ce prisonnier d’une histoire sans essor d’une vie.

Je ferme cette histoire,
Une égérie, ma vie,
 Une muse, mon abri,
Ma mère d’adoption.

Edmond NICOLLE
Le 01.10.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2525

  

(Poetry of the day)
I did not know how to wait

On the roads of my life, I fled,
Another world for my taste,
Fleeing screams, fleeing hatred,
The love I never had.

An overwhelming minority of the sexes,
Deception of loves at night,
In silence, the devil at auction,
Picture that remains to me to my nights.

It remains for me this uncertain journey,
My steps diminishing to years,
My soul which I carry so heavily,
An exile without punctual baggage of a history.

I did not have a family,
My path and that of those without tomorrow,
An adventure breaking a story not born,
I am this child who walks with a step calculate.

I wept with solitudes, shame, fate,
We should not weep before the world,
Corrupted of marks in silences,
I do not know what to be missing.

Feelings that repeat themselves,
My soul to a muse,
I finished my life on a written will,
A life inhabited by a void on pages.

I continue my way,
I already lost the traces of yesterday,
At night, my muse dictating to me a muse of words,
I am the prisoner of a story without a lifetime.

I close this story,
A muse, my life,
 A muse, my shelter,
My mother of adoption.

Edmond NICOLLE
01.10.2017
Author is creator of poems since 1973
Text n ° 2525 

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