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vendredi 8 septembre 2017

Ma vie comme ça

(Poésie du jour)
Ma vie comme ça

Je me glisse dans vos silences,
Une rose qui nous manque à nos jardins,
Un peu d’amour pour refleurir nos cœurs,
Des lettres perdues dans l’infini du temps,
J’écris des silences qui ressemblent aux vôtres.

Pas besoin de me cacher à mes lettres,
Je suis déjà découvert de perception,
Mon corps et mon âme nu à vous,
Le secret de l’amour est ici sur des lignes,
Mes pages déjà oubliées d’une histoire.

Osé dire ce que le silence garde,
Des pleurs dans un lit où ailleurs,
Des rires pour enlever des tristesses,
Je voudrais séparer mon corps du reste,
Je me battrais loin de vous et de cette fleur.

Je n’ai qu’un squelette à vous conter ici,
Ma chair qui déjà loin à mes yeux,
Un oripeau qui me marque à ma vie,
Juste des mots pour vous dire des poésies,
L’amour qui vous joint en silence à mon inaudible.

Le temps efface nos mots tant de fois écrit,
Il nous reste un peu de temps encore,
Loin d’un monde, nos silences appelant,
Des lignes, qui nous ressemblent tellement,
Pas au revoir, mais nous retrouvent un jour.

Il me manque cette rose, Illuminant l’amour,
Mon cœur qui appelle cette fleur secrète,
Je sortirais du silence pour l’embrasser,
Un peu de temps pour écrire à nos cœurs,
L’amour de cette rose à nos silences.

Edmond NICOLLE
Le 08.09.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2503

https://youtu.be/odMY_RruL78
(Poetry of the day)
My life like this

I slip into your silences,
A rose that we lack in our gardens,
A little love to flourish our hearts,
Letters lost in the infinity of time,
I write silences that resemble yours.

No need to hide from my letters,
I am already discovered perception,
My body and my naked soul to you,
The secret of love is here on lines,
My already forgotten pages of a story.

Dare to say what silence keeps,
Tears in a bed or elsewhere,
Laughter to remove sadness,
I would like to separate my body from the rest,
I would fight away from you and this flower.

I have only one skeleton to tell you here,
My flesh, which is already far to my eyes,
A tassel that marks me in my life,
Just words to tell you poems,
The love that joins you in silence to my inaudible.

Time erases our words so many times written,
We have a little more time left,
Far from a world, our silences calling,
Lines, which resemble us so much,
Not goodbye, but we find one day.

I miss this rose, Illuminating love,
My heart, which calls this secret flower,
I would leave the silence to kiss her,
A little time to write to our hearts,
The love of this rose to our silences.

Edmond NICOLLE
08.09.2017
Author is creator of poetry since 1973
Text n ° 2503

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