Sentiments s’égarent
en poésie à ma vie
Je ne peux reculer les jours,
Revenir sur des lettres remplis de doutes,
Je n’ai pas su regarder le bon côté,
Je t’aime et déjà, le temps passe sur des lignes.
J’entends une musique au loin,
Juste le son de mon clavier à ma nuit,
Je frappe des lignes sur mon ordi.
Une foi qui me reste dans l’âme.
Le temps me glisse un éveil,
Une sortie probable loin de chez-moi,
Une aventure, entre moi et la vie,
Respirer un souffle de vie.
Le temps est devenu mon espace,
Loin de vous, l’amour
déjà dissipé d’un Dieu,
Je me coucherais un jour sans mots plus,
Étendu dans la paix des poètes.
Je n’entends plus déjà les appels,
Me retrouver à
chercher une voix,
Rester un instant avec des mots,
Ma vie étant déjà à l’autre bout du monde.
Confusions du temps et des substances,
Mon organisme s’éloignant davantage,
Devenu responsable de mon corps pour une fin,
Une vie particulière d’un poète dans ses lignes.
Sentiments s’égarent en poésie à ma vie,
J’écris ma vie, mon histoire, ma littérature,
Une histoire l’éloignant déjà de mon être,
De lettres pour un ciel de poésie, ma fin.
Edmond NICOLLE
Le 21.12.2016
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2356
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