Lettre en poésie
Mon corps se lève sur des lignes,
Une muse en jonction de lettres,
Je ne sais pas les essences à poser,
Je suis qu’un organe d’elle.
Des lettres qui sortent sans faire de doute,
Je n’ai plus de papier depuis longtemps,
J’écris dans une envolée
de paragraphe,
M’emportant un court instant en lettre.
Ma vie n’est pas semblable à-vous,
Depuis longtemps, j’ai espacé les liens,
Trop de bruit pour des mots d’une muse,
Une muse n’étant pas faite pour étayer vos sons.
Je passe sans croire un instant à autre chose,
Qu’une litanie faisant route avec moi,
En silence sur une destinée sans fin,
Ensemble maintenant cet équilibre en proses.
Mon corps et mon esprit voué en totalité à ses lettres,
Je ne peux freiner cet enthousiasme en elle,
Je suis dans une
dogmatique effréné de ses mots,
Ma liberté ne faisant qu’entre mots à ses lignes.
Je me plais de jouer à ses mots dans la pensée,
Une dictature déjà depuis longtemps abaissée,
Mes mots non plus de valeur qu’à ses lignes,
Le poète se laissant emporter à son égérie.
Je ne suis pas moi-même en réalité,
Que des pas me transportant sur une voie lactée,
Le silence m’étant acquis d’une muse, une intimité,
Le mariage d’une muse en lignes philanthropiques.
Edmond NICOLLE
Le 28.12.2016
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2364
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