Je flotte sur des oraisons
de poésies
Une encre scellée sur mes doigts,
Partout, une muse, ma guise sur ses voies,
Loin de vous, je fuis encore en lettres,
Je n’entends déjà plus les sons de l’amour,
Je flotte sur des oraisons de poésies.
Je suis vieux maintenant,
Loin, mes mots m’enlèvent dans cet azur de stries,
Des lignes où un Dieu m’écoutant à distance,
Des mots m’accrochant sur une cordelette d’une vie,
Je flotte sur des oraisons de poésies.
Je prends le temps maintenant d’écrire,
Une page, chaque jour, un jour de plus après la vie,
De mots inépuisables venant d’une muse secrète à mes doigts,
Je continue à écrire sans connaître les motifs de mon égérie,
Je flotte sur des oraisons de poésies.
Ma vie se tournant en lettres,
Mon épouse me suivant à distance et respect,
Entre moi et elle, des proses en oraisons d’une muse,
Difficile de faire plus clair à ma vie, prise en mots d’une
muse,
Je flotte sur des oraisons de poésies.
Mon chemin et indéfinie demain,
Je ne pense pas à une suite, je laisse ma muse la gestion,
Ma vie entre ses lettres, un combat perdu d’avance,
Je suis déjà loin à ses mots, des lignes me transportant à
demain,
Je flotte sur des oraisons de poésies.
Edmond NICOLLE
Le 29.12.2016
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2365
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