Mon refuge, mes mots,
ma solitude
Chaque nuit, une muse à mes côtés,
S’éveillant en moi ses arpèges,
Des mots despotiques de sens,
Je ne suis jamais en repos.
Une phase, un temps,
Une pause, un langage,
Invisible poète sur des lignes,
La nuit est le destin au poète.
Je ne sais pas dire les mots,
Une muse remplissant cette tâche,
Une œuvre parfois lugubre de sens,
Je n’ai pas le droit à son agrément.
Soumission, montage de lignes,
Mes doigts toujours occupés à ses virgules,
Jamais de point final à l’écrit,
Une cadence rythmée de notes manuscrites.
Je suis ailleurs, mon âme en perdition,
Une muse remplissant mes artères d’annotations,
Mes doigts involontaires suivant le pas écrit,
Une muse faisant maitresse de mes mots.
Mon refuge, mes mots, ma solitude,
Je pars loin de vous, loin de moi,
Une muse me retirant ma nature,
Le jour, je me cache
en d’autres images.
Je suis son âme,
Impossible fuite d’un temps,
Le temps se précipitant à elle,
Songeant déjà pour ses lendemains.
Edmond NICOLLE
Le 23.12.2016
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2359
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