Méandre de mes nuits
en souffle saccadé
Mon âme devenue obscure à mes nuits,
De larmes émerger mon visage,
Loin dans le silence, des mots répercutent.
Méandre de mes nuits en souffle saccadé,
Ma douleur espacée à des solitudes du temps,
De larmes bloquées en fureur incontrôlées.
Mon corps devenu suspendu au temps,
Mon esprit étant la cause de tout cela,
Tambourinant une liberté sans mots.
Je voudrais m’arracher à cet enfer,
Possessions de mon corps et de mon âme,
Ma mort serait le joyau de mon être.
Je ne suis point troublé de mon mental,
Une vie depuis longtemps accordée,
Caractère conjointement
uni à la simplicité.
Je ferme les yeux, trop de choses,
D’obstacle qui me prenant mon temps,
Une liberté que j’attends toujours en libération.
Je chante mes mots sur des proses imperceptibles,
Le temps me convenant mieux dans mon exil,
Le temps fera de moi, des lignes en poésies.
Mon corps et mon âme à attente une fin,
Désillusion d’un espoir créatif, crée en moi,
La nuit étant gardée pour le jour à mes lignes.
J’écris sans relâche,
Une ombre, la mienne,
Ombre en silence m’obscurcissent mes idées.
J’ai perdu le parfum de mon être,
Coexistence entre l’air et mon souffle,
Je visionne le temps demain, ce qui me reste à vivre en mots.
Edmond NICOLLE
Le 21.12.2016
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2365
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