Ma dernière
chance
Entraine-moi
vers tes silences,
Je n’ai plus
grand-chose ici sur cette terre,
Le temps
passe sans plus d’espoirs et de forces,
Je sens mon
départ si prêt à ton ciel,
J’ai tout donné
de bien et de mal à cette vie,
Ma vie, je
te la pressante ainsi faite avant mon départ.
Entraine-moi
vers toi,
Ma dernière
chance,
La vie entre
tes mains,
Je ne pleure
plus depuis longtemps,
Enfin va la
vie,
Je laisse
mes mots sur une table.
J’écoute ses
chansons,
Des chansons
pour mieux m’accompagner,
Vers ce
chemin qui est déjà prêt,
Non, je n’ai
plus d’espoir d’aimer,
Seul ton
amour m’appelle pour mourir,
En silence,
je me reposer vers toi.
Je chante des
mots, des mots qui resteront ici,
Le silence
sera ma récompense de mon existence,
Ceux que j’ai
aimés, me liront encore avant les retrouvailles,
Loin de
cette terre, je vous attendrais sur un chant d’un ciel,
Je chante,
mon destin entre les mains d’un Dieu,
Mon destin
marqué à une encre indélébile de mes âges.
Je vous ai aimés
autant qu’un géniteur m’a fait tant absent à ma vie,
Je regardai
le ciel par des prières, pourquoi moi,
J’ai pleuré
mille fois, ma raison, une vie devenue entre les mains d’un diable,
J’ai fait
comme tout le monde, non-beaucoup plus loin que vous,
J’ai regardé
cette terre, un horizon sans personne pour m’écouter,
Le temps aujourd’hui
m’a fait comprendre la vie.
Aujourd’hui,
mon chemin est celui d’un ciel,
Devant moi,
un maître,
Celui qui
saura me dire, je viens te chercher,
Le corps déshabillé
de servitude, le diable au coin de ma vie,
Non, j’ai prié
et pleurer de mon corps,
Non, je partirai
nu en laissant mes mots sur une histoire.
Edmond
NICOLLE
Le 02.08.2016
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n°
2246
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