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lundi 22 août 2016

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête


Les mots dans mon silence cognent dans ma tête

Je n’ai pas su entendre ce souffle,
Qu’un vent me dire, je t’aime,
Instant si fragile, instant insaisissable,
 Un bâton qui me cogne la tête encore,
Tu ne fais pas bien d’écrire des notes.

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête,
Partir encore sur le chemin de la vie à mes nuits solitaires,
Mes jours passent à me regarder sur un miroir invisible,
Sur ce chemin de tant d’idées à l’amour imparfait,
L’amour passant à chercher mon identité dans la foule.

Je voudrais me déshabiller de mon histoire,
Mon corps de tant de fantasmes imprégnés,
Tant d’amours passés derrière des jouissances,
Des amours de tant de citations amoureuses,
Des pensées sur des papiers couleurs, je t’aime.

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête,
Partir encore sur le chemin de la vie à mes nuits solitaires,
Mes jours passent à me regarder sur un miroir invisible,
Le silence sur ce chemin de tant d’idées à l’amour imparfait,
L’amour passant à chercher mon identité dans la foule.

Je ne sais pas encore à me découvrir à une femme,
Mes mains sont si fragiles à une rencontre inattendue,
Peut-être m’aidera-t-elle encore à mes silences !
Mes lignes sont trop difficiles à interpeller à ma raison,
 Fuir loin du monde, rire de tout, rire de moi ce que je suis.

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête,
Partir encore sur le chemin de la vie à mes nuits solitaires,
Mes jours passent à me regarder sur un miroir invisible,
Le silence sur ce chemin de tant d’idées à l’amour imparfait,
L’amour passant à chercher mon identité dans la foule.

Je voudrais aimer comme l’amour qui espiègle ma pensée,
Un amour qui fuit quand j’ai tout partagé de mon corps,
Une raison d’un amour fuyant toujours à cette vie,
Que le temps fuyant les couples pour des amants d’une nuit,
Le temps n’est pas adapté pour les amours rêveurs.

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête,
Partir encore sur le chemin de la vie à mes nuits solitaires,
Mes jours passent à me regarder sur un miroir invisible,
Sur ce chemin de tant d’idées à l’amour imparfait,
L’amour passant à chercher mon identité dans la foule.

Amour ambigu, amour qui fuit le temps,
Une raison qui me fuit en absence continue,
Une route indéterminable, seul sans personne,
Des mots devenant des silences sur des lignes,
Surdité de la vie, un vent passant pour chasser les mots.

Les mots dans mon silence cognent dans ma tête,
Partir encore sur le chemin de la vie à mes nuits solitaires,
Mes jours passent à me regarder sur un miroir invisible,
Sur ce chemin de tant d’idées à l’amour imparfait,
L’amour passant à chercher mon identité dans la foule.


Edmond NICOLLE
Le 23.08.2016
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2261

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