Messages les plus consultés

vendredi 18 décembre 2015

Un café pour une solitude fuyante d'un corps



Un café pour une solitude fuyante d’un corps

J’ai envie de rien,
J’ai envie d’aimer sur des mots,
Sur un clavier, je crée des phrases,
Une histoire pour un passé déjà,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Solitude m’emportant sur des lignes,
Je ne rêve plus depuis longtemps,
Mes nuits sont des silences,
Solitude sur des lignes,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Ils sont déjà partis loin de moi,
De mes lignes laissées à un hasard,
D’une rencontre qui ne s’est pas faite,
Ainsi sont les poètes solitaires,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Je veux vivre loin d’un ciel grisonnant,
Un regard d’une lune qui m’attend toujours,
Fuir encore plus loin vers un insensé,
Respirer un vent qui vient d’un souffle,
Loin de tout, ma vie inassouvie de sens,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Je ne veux pas d’un décor dans un lit,
Souvent tromper de sens théorique d’un amour,
 Je me suis trompé bien des fois aveuglement,
Entre mots et regard d’artifices aux pages,
L’amour qui tue lentement en silence,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Je ne veux pas me tasser en âge,
Assis sur un banc des solitudes,
Le regard vers un ciel suppliant à une fin,
Je fuis le temps d’une histoire,
Chercher encore cet amour indéfinissable,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Je me bats à la vie, celui d’un poète de lignes,
Une aventure entre des mains croisées de sentiments,
Une mer de vagues à un cœur toujours en amour,
Un mot, un regard et tout recommencent à renaître,
Un café pour une solitude fuyante d’un corps.

Edmond NICOLLE
Le 19.12.2015
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2084

Aucun commentaire: