Un café pour une solitude fuyante d’un
corps
J’ai envie
de rien,
J’ai envie d’aimer
sur des mots,
Sur un
clavier, je crée des phrases,
Une histoire
pour un passé déjà,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Solitude m’emportant
sur des lignes,
Je ne rêve plus
depuis longtemps,
Mes nuits
sont des silences,
Solitude sur
des lignes,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Ils sont
déjà partis loin de moi,
De mes
lignes laissées à un hasard,
D’une
rencontre qui ne s’est pas faite,
Ainsi sont
les poètes solitaires,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Je veux
vivre loin d’un ciel grisonnant,
Un regard d’une
lune qui m’attend toujours,
Fuir encore
plus loin vers un insensé,
Respirer un
vent qui vient d’un souffle,
Loin de
tout, ma vie inassouvie de sens,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Je ne veux pas
d’un décor dans un lit,
Souvent tromper
de sens théorique d’un amour,
Je me suis trompé bien des fois aveuglement,
Entre mots
et regard d’artifices aux pages,
L’amour qui
tue lentement en silence,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Je ne veux
pas me tasser en âge,
Assis sur un
banc des solitudes,
Le regard
vers un ciel suppliant à une fin,
Je fuis le
temps d’une histoire,
Chercher encore
cet amour indéfinissable,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Je me bats à
la vie, celui d’un poète de lignes,
Une aventure
entre des mains croisées de sentiments,
Une mer de
vagues à un cœur toujours en amour,
Un mot, un
regard et tout recommencent à renaître,
Un café pour
une solitude fuyante d’un corps.
Edmond
NICOLLE
Le 19.12.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2084
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