Le temps et de silence
Repose nu
les frondaisons,
Quelques fleurs
en veilles,
Le temps s’alourdissant
en silence,
Un vent chassant
au loin les ramures,
Le temps et
de silence.
Je suis déjà
en apaisement,
Des saisons
laissent en repos la terre,
Mes pas humecté
à l’herbage,
Transparais une
terre devenue à nue,
Le temps et
de silence.
Le temps, se
couchant doucement,
S’installant
un hiver en douceur,
À mon verger nu de couleurs passées,
Les branchages
virevoltants à un petit vent,
Le temps et
de silence.
Il n’y a
plus personne,
Je marche éperdu
seul sur ce chemin,
Quelques mûriers
restant par un fruit séché,
Où l’oiseau
ne passant plus pour chanter aussi,
Le temps et
de silence.
Un clocher sonnant
les heures,
Un village
dans des prières virtuelles,
Une église ouverte
pour quelques villageois,
Des lampadaires
éclairant les quelques rues,
Le temps et
de silence.
Le souffle
des marées en bousculades,
Des vents contraires bousculant les marées,
La saison de
l’hiver se montrant à des vents sibériens,
Fracassant son
souffle sur la plaine,
Le temps et
de silence.
Mon visage
ce couvrant d’une pluie d’ailleurs,
Une petite
odeur me câlinant mes narines,
Le thym et
le laurier résistant encore un peu de temps,
Mes pas s’éloignant
doucement sans un au-revoir,
Le temps et
de silence.
Edmond
NICOLLE
Le 01.12.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2067
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire