Ne pleure pas
(Lettre a une amie)
Le temps
passe si vite,
L’amour
aussi,
Je ne suis
pas éternel,
Mon regard se
fermera un jour,
Donne-moi la
main,
Le chemin et
bien long encore,
Ne pense pas
à un ailleurs,
Ne pleure
pas, tu te fais mal,
L’amour déjà
mainte fois trahie,
Tu fermeras
un jour, nos mots dans l’oubli.
J’écris des
lignes pour toi,
Une lettre
qui déjà, le jour disparaitra,
Je te
garderais dans mes lettres,
Comme à
chaque fois à un amour,
Nous ne
serons plus ensemble,
L’amour sera
mon chevet de ligne,
Un vent
brisera l’effet de rêve,
Ne pleure
pas, tu te fais mal,
L’amour déjà
mainte fois trahie,
Tu fermeras un
jour, nos mots dans l’oubli.
Vient sur
mon cœur, te reposer un instant,
Apaisons ensemble, les saisons passées,
Un semblant
de soleil brillé encore,
Non, je ne
suis pas parfait comme une icône,
Je ne suis
pas l’idéal de portrait imaginaire,
Mon cœur qui
a tant besoin de tendresse encore,
Ne viens pas
avec des mots qui ne sont pas de toi,
Ne pleure
pas, tu te fais mal,
L’amour déjà
mainte fois trahie,
Tu fermeras
un jour, nos mots dans l’oubli.
J’écoute une
musique,
Tu dors dans
ton silence,
Le temps au
matin, te prend déjà pour un voyage,
Une ronde de
mots pour oublier une histoire,
Des mots
envolés, par une brise pressée,
Déjà, mes
mots s’envoleront loin de toi,
Un semblant
aimé, pour une histoire sans voir le jour,
Ne pleure
pas, tu te fais mal,
L’amour déjà
mainte fois trahie,
Tu fermeras
un jour, nos mots dans l’oubli.
Mon amie, donne-moi
la main,
Invisible
amour sans être,
Des mots qui
finiront dans l’oubli,
Juste un
instant ensemble,
Croire
encore à ce rêve indéfini de sens,
Nous avons
eu bien des épreuves au temps,
Que le
chagrin est devenu une endurance,
Ne pleure
pas, tu te fais mal,
L’amour déjà
mainte fois trahie,
Tu fermeras
un jour, nos mots dans l’oubli.
Donne-moi la main simplement pour un bout de route
Edmond
NICOLLE
Le
04.12.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n°
2070
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