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samedi 12 décembre 2015

Tu n'es plus la même


Tu n’es plus la même

Un air frais sur tes murs,
Oublier le temps noir,
D’une fumée sortir de tes remparts,
Le monde à changer,
Il ne reste que des souvenirs,
Des blessures cachées dans la vieillesse,
Tu n’es plus la même
Ma muse s’étant installée dans tes murs,
Mon cœur sur ton ancre de repos.

Un port, une ville, une foi,
On t’appelle Le Havre,
Refuge de toutes les âmes,
Le cœur remplie de souvenirs,
Les paquebots en escales,
Les marins se réchauffant à ta nuit,
Tu n’es plus la même.
Ma muse s’étant installée dans tes murs,
Mon cœur sur ton ancre de repos.

J’écrirais encore sur tes murs en papier,
Le souffle d’une brise effaçant les pleurs,
  Une corne de brume à l’aube,
Un voyage pour des marins,
Une lame caressant ceux resté sur une digue,
De voyageurs curieux d’histoires, nostalgie d’un temps,
Tu n’es plus la même,
Ma muse s’étant installée dans tes murs,
Mon cœur sur ton ancre de repos.

Doucement te réveillant aux aurores,
Mes pas sur tes traces,
À de ruelles sinueuses de passants,
Mon regard tourné vers cette baie,
Le bruit des roulis claquant au vent,
Le matin entendant un appel vers les embruns,
Tu n’es plus la même,
Ma muse s’étant installée dans tes murs,
Mon cœur sur ton ancre de repos.

Mon cœur et entre mes lignes et une Dame,
Une amitié forgée au fil des marées du temps,
Une Dame qui perdure l’histoire aux grandes Dames,
L’amour entre les mains d’habitants aventureux,
Le destin d’une âme sur une anse d’un port,
Où le temps ne compte plus dans ses pas,
Tu n’es plus la même,
Ma muse s’étant installée dans tes murs,
Mon cœur sur ton ancre de repos.


Edmond NICOLLE
Le 13.12.2015
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2078








  



















  









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