Messages les plus consultés

vendredi 15 décembre 2017

Ma vie ainsi






(Poésie du jour)


Ma vie ainsi


Je suis une chanson,
Des mots qui chantent toujours,
J’ai connu la rue,
Je n’avais qu’un sac avec rien.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes de la vie.

Un jour, tu me liras,
Toute ma vie sur des écrits,
J’ai roulé ma bosse à contre vent,
J’ai connu mes nuits sous la pluie.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes de la vie.

Je n’avais rien qu’une liberté,
Sur les routes du monde,
Je n’étais qu’un haillon sur le bitume,
Aujourd’hui, je suis sur mes souvenirs.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes de la vie.

J’entends des chansons au loin,
De chansons de comédiens d’une vie,
Ceux qui ont crevé de faim,
J’étais la nuit à chercher ma faim.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes de la vie.

Ils ont profité de moi,
 Les mendiants (e) riches du sexe,
Chercher l’amour d’une nuit,
Violé ma vie, violée ma liberté.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes d’une vie.

Aujourd’hui je suis là-bas,
Mes souvenirs qui ressortent inlassablement,
Je cris pour oublier mon histoire,
Chercher un autre visage à ma vie.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes d’une vie.

J’oublie le temps,
 L’amour qui m’a détruit mon corps,
Des mots de liberté, une chanson répétée,
Des poésies sur des lignes déjà effacées.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur des routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes d’une vie.

Tu vois comment je suis aujourd’hui !
Je chante des mots, ma philosophie,
Demain est ma liberté,
écrire jusqu’à en finir les mots.

Le vagabond, j’étais à cette histoire,
Traîné mon âme sur les routes,
J’ai payé cher de ma vie,
Certains sont déjà morts sur les bitumes d’une vie.

Edmond NICOLLE
Le 16.12.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2601

Aucun commentaire: