(Poésie du jour)
Ma vie ainsi
Je suis une chanson,
Des mots qui chantent
toujours,
J’ai connu la rue,
Je n’avais qu’un sac
avec rien.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes de la vie.
Un jour, tu me liras,
Toute ma vie sur des
écrits,
J’ai roulé ma bosse à
contre vent,
J’ai connu mes nuits
sous la pluie.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes de la vie.
Je n’avais rien
qu’une liberté,
Sur les routes du
monde,
Je n’étais qu’un
haillon sur le bitume,
Aujourd’hui, je suis
sur mes souvenirs.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes de la vie.
J’entends des
chansons au loin,
De chansons de
comédiens d’une vie,
Ceux qui ont crevé de
faim,
J’étais la nuit à
chercher ma faim.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes de la vie.
Ils ont profité de
moi,
Les mendiants (e) riches du sexe,
Chercher l’amour
d’une nuit,
Violé ma vie, violée
ma liberté.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes d’une vie.
Aujourd’hui je suis
là-bas,
Mes souvenirs qui
ressortent inlassablement,
Je cris pour oublier
mon histoire,
Chercher un autre
visage à ma vie.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes d’une vie.
J’oublie le temps,
L’amour qui m’a détruit mon corps,
Des mots de liberté,
une chanson répétée,
Des poésies sur des
lignes déjà effacées.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
des routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes d’une vie.
Tu vois comment je
suis aujourd’hui !
Je chante des mots,
ma philosophie,
Demain est ma
liberté,
écrire jusqu’à en
finir les mots.
Le vagabond, j’étais
à cette histoire,
Traîné mon âme sur
les routes,
J’ai payé cher de ma
vie,
Certains sont déjà
morts sur les bitumes d’une vie.
Edmond
NICOLLE
Le
16.12.2017
Auteur
est créateur de poésies depuis 1973
Texte n°2601
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