(encore un de mon passé)
Je ne suis pas Verlaine
Mes mots ne ressemblent pas à lui,
Je ne suis qu’un poète de rue,
Affamé de mots à sortir,
Mes entrailles ouvertes à la prose,
Un poète qui veut bien dire sa liberté,
Je ne suis pas Verlaine pour dire ces mots.
Mes mots ne ressemblent pas à ses lignes,
Ou d’autres d’ailleurs,
J’écris ce que j’aime à dire,
Ce qu’il me vient de la plume,
Des mots qui ne viennent que par moi,
Je ne suis pas Verlaine pour dire ces mots.
Les lignes ressortent ce que personne ne voit,
Mon intérieur violé bien souvent de corrections,
Des cris demeurés dans un coin de ma mémoire,
Renforcé par les larmes cachées derrière mon regard,
De nuits pas comme les autres,
Je ne suis pas Verlaine pour dire ces mots.
J’écris ce qu’il me vient en mémoire,
En dehors de ma mémoire,
Des cicatrices jamais fermées,
Ma vie est de me soigner, mes blessures en ma muse,
Je ne suis que le poète de rue,
Je ne suis pas Verlaine pour dire ces mots.
NICOLLE Edmond
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