Automne
levant
Automne couchant
Tout s’endort,
Un ciel qui se
couvre,
Tout s’abandonne,
Les amoureux
sont partis,
L’automne et
seul,
Automne levant,
Automne couchant.
Quelque passant s’ignorant,
Profonde vallée
du silence,
Mes pas sur
des feuilles mortes déjà,
Des fantômes
exaltant leurs mystères,
Automne levant,
Automne couchant.
Une musique silencieuse
me conduisant,
Repos des
saisons affaiblies,
J’accompagne
mon corps sans dissertation,
Derniers
fruits tombant aux roulés des chemins,
Automne levant,
Automne couchant.
Je m’enfonce
dans ce mystère,
Je n’ai pas
vu le temps passé,
Mobilité de
mon corps, énigmes d’un automne,
Mes yeux devenant
sommeil aussi,
Automne levant,
Automne couchant.
Les enfants
ont fini de jouer sous les bois,
Il me reste
le temps a duré,
Mon corps
devenant un automne en silence,
Mon regard
sur ces feuilles mourir déjà,
Automne levant,
Automne couchant.
Dieu prête-moi
main forte,
L’automne,
ce couchant maintenant,
Laisse-moi
encore le temps d’écrire,
Mon approbation
du silence d’un automne,
Automne levant,
Automne couchant.
Nicolle
Edmond
Le 17.10.2015
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n° 2022
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