La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle
J’ai couru sur des chemins de cailloux,
La détresse à mon âme,
Vouer à des déboires malentendus,
Jeter dehors sans condition préalable,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Tu me parles de liberté,
Le monde ouvert aux mécréants,
Ta place dans un bordel d’espoirs,
Ils vont te prendre l’enfant que tu es,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Mes larmes ont coulé dans l’ivresse d’alcools,
Mon lit n’étant que le sommeil alourdi de phrases,
Le matin fuient les mots à venir de liberté,
Mon sac à dos étant près pour un départ inattendu,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Je voudrais te dire entre mes lignes ma précarité,
Celui qui t’aime ma vie à la tiennent, à l’ombre d’une clairière,
Ou le jour se confonde à la nuit des temps,
Le sourire déjà oublier aux années,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Je ne sais pas aimer comme il faudrait le dire,
Bien longtemps tromper par le sexe,
Un semblant de vie corporelle,
Une dénotation frauduleuse d’aimer,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Aujourd’hui ce confonde la prononciation des mots,
Je ne sais pas dire une autre vie pour toi,
Longtemps marché sur du roc des hommes,
Une croix donc que je porte chaque jour à ma prière,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
Aujourd’hui j’écris pour toi mademoiselle,
Le temps et celui d’un Dieu mon destin,
Un monde sans mots sans crier garde,
Celui de te dire ne te trompe pas,
La vie n’a rien d’un rêve mademoiselle.
NICOLLE Edmond le 22.12.11
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire