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lundi 26 septembre 2016

Mon cœur restera dans ce port

Mon cœur restera dans ce port

Me saouler aux bruits des rocailles,
J’ai marché tant de fois à un destin,
Que mes pas, ce sont arrêtés ici,
Un jour épuisé de croire à la vie,
Mon port d’attache est ici en ligne.

Mon cœur restera dans ce port des lignes,
 Le reste du temps à écrire des proses avec elle,
Me promener dans ma solitude à me rendre fou,
Écrire pour une muse, une muse, un destin,
Épouser la folie de ces mots dans mon corps.

M’allonger, une éternité sur des falaises de son corps,
Entendre le chant des roulements incessant de son corps,
Plus rien ne peux me déranger, l’amour étant là à elle,
 Pas même le bruit  des chalands qui passent à nos horizons,
Le ciel bleu passant une danse de nues blanches.

Mon cœur restera dans ce port des lignes
 Le reste du temps à écrire des proses avec elle,
Me promener dans ma solitude à me rendre fou,
Écrire pour une muse, une muse, un destin,
Épouser la folie de ses mots dans mon corps.

Loin des cris assujettis, mon corps s’en est allé,
De mots devenus mes silences en encre noire,
Heureux de voir le temps qui passe sans penser à vous,
Mon amour devenu fidèle en ces mots,
Une muse qui me suit à mes jours.

Mon cœur restera dans ce port des lignes,
 Le reste du temps à écrire des proses avec elle,
Me promener dans ma solitude à me rendre fou,
Écrire pour une muse, une muse, un destin,
Épouser la folie de ses mots dans mon corps.

Je suis ce poète aux lignes aventureuses,
Demain, ma muse m’emmènera sur ces rives,
Nous musardant entre son encre et mon destin,
Aux falaises abruptes de notre amour singulier,
Moi et elle nous retirez des amours cupidons.

Mon cœur restera dans ce port des lignes,
 Le reste du temps à écrire des proses avec elle,
Me promener dans ma solitude à me rendre fou,
Écrire pour une muse, une muse, un destin,
Épouser la folie de ses mots dans mon corps.

Je ne veux pas toucher vos doigts sur mes lignes,
Trop difficile de s’entendre à un amour,
Je veux passer mon temps à écrire à mon amie,
Une muse qui m’aime depuis toujours à des rives,
Mon corps et mon âme sur une sépia d’encre poétique.

Mon cœur restera dans ce port des lignes,
 Le reste du temps à écrire des proses avec elle,
Me promener dans ma solitude à me rendre fou,
Écrire pour une muse, une muse, un destin,
Épouser la folie de ses mots dans mon corps.

Edmond NICOLLE
Le 26.09.2016
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2291

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