Mes jours devenant des silences…
Des mots
comme des chansons,
Je suis déjà
ailleurs,
J’écris pour
un ciel en silence,
Mes larmes remplissent
ma vie,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Je n’ai pas
su dire les mots,
Mon cœur
devenu comme le temps,
Le temps des
saisons arides,
Je n’ai pas
su remplir ma vie,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Dire, je
t’aime et tout s’effaçant avec le temps,
Des mots qui
m’ont fait que tristesses à mon cœur,
Des mots
s’envolent comme les vents d’automnes,
Je vous ai
aimés, oui, mais le temps est devenu des litanies,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Vous pleurez
vos pères vos mères,
Une vie
passant dans des bras remplis de sentiments,
Un jour,
vous grandissez, une page se tournant à votre vie,
Un enfant
cherchant encore une vie sans longe d’un passé,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Mon âme est
celui d’un vent sans ligature,
Je n’ai pas
su connaître mes attaches, trop vite dissipées,
Lentement se
meurt ma vie, vide de mots, vide d’histoire,
Je suis mon
chemin lentement vers celui qui m’attend un jour,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Mes mots
sont des mots de solitudes d’enfants sans attaches,
L’amour
passant un jour et brisant le temps des solitudes,
Le temps de
connaître un peu de réconfort avant un nouveau départ,
Un peu de larmes séché au cœur d’un amour
concilient,
Mes jours
devenant des silences au grès de ma vie.
Edmond
NICOLLE
Le
27.07.2016
Créateur de
poésies depuis 1973
Texte n°
2239
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire