Nuit obscure
Un clavier sous mes doigts,
Une histoire seul à ma nuit,
Un silence qui m’abasourdit,
Quelques mouettes passantes,
Des mots qui me parlent,
Nuit obscure.
Une femme silencieuse,
Je suis prisonnier dans ces murs,
Prisonnier d’un sommeil,
Il fait froid, un café qui fume,
Une lampe sur mon clavier,
Nuit obscure.
Des lignes qui me sont obscures,
Je ne suis pas le maître à cet univers,
Cette dictée qui sort
d’où je sais,
Une femme, une muse à ma nuit,
Depuis toujours ma maîtresse,
Nuit obscure.
Trop fragile à la lumière,
Mes yeux vieillissent sur du papier,
Besoin de changer les couleurs à mes nuits,
Je regarde mes doigts ce clissés sur ce clavier,
Une femme me conduisant vers son ciel,
Nuit obscure.
Je n’ai pas de définitions exactes à cela,
Me laissent guider dans ces mots,
Une muse me transportant dans son sillage,
Une sphère de mots s’échappant de mon corps,
Une muse, ma vie entière pour elle,
Nuit obscure.
Edmond NICOLLE
Le 13.10.2016
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2307
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