(Écouté, cette vidéo
marquante de vie et de la mort)
Cris du désespoir
Enfant de la guerre,
Cris des hommes,
Démolition d’une culture,
Démolition morale
Ils tuent toujours des innocents,
La richesse démolie, l’université,
Cris du désespoir.
(Refrain)
Mon cœur pleure,
Ma foi mise en doute,
Je ne suis rien que des lignes pour eux,
Les hommes ont détruit ma foi depuis longtemps,
La peur au ventre, je souffre pour eux,
Je dois être fort, car d’autre souffre à ma place,
Cris du désespoir.
Dieu entends-tu ma prière des mutilés et des morts,
Pourquoi ce sang coule toujours et des haines encore,
Des larmes des survivants qui sont déjà morts de la vie,
Remplir la terre de tes enfants, vois-tu donc ce désastre,
Une guerre infâme et destructrice
d’un amour tant parlé,
L’amour as-t-il le droit aux hommes encore à ce mot ?
Ta terre devient le feu des ennemis en jouissance d’une
mort.
(Refrain)
Mon cœur pleure,
Ma foi mise en doute,
Je ne suis rien que des lignes pour eux,
Les hommes ont détruit ma foi depuis longtemps,
La peur au ventre, je souffre pour eux,
Je dois être fort, car d’autre souffre à ma place,
Cris du désespoir.
Mutilation de nos enfants,
La haine qui circule à nos familles,
Pourquoi tuer ce qui gêne ?
Une liberté étouffée dans la mort ?
Lamentations d’un idéal dérangent !
Tuer pour vivre un idéal, la mort ?
Cris du désespoir.
(Refrain)
Mon cœur pleure,
Ma foi mise en doute,
Je ne suis rien que des lignes pour eux,
Les hommes ont détruit ma foi depuis longtemps,
La peur au ventre, je souffre pour eux,
Je dois être fort, car d’autre souffre à ma place,
Cris du désespoir.
Pas besoin d’entendre pour croire,
Ma maison et déjà remplie de souvenirs,
Avant moi, des cris venant d’ailleurs,
S’instaurent déjà des bruits d’une guerre,
J’entends dans le silence des cris, la mort,
Des enfants innocents devenant funeste d’une guerre,
Cris du désespoir.
(Refrain)
Mon cœur pleure,
Ma foi mise en doute,
Je ne suis rien que des lignes pour eux,
Les hommes ont détruit ma foi depuis longtemps,
La peur au ventre, je souffre pour eux,
Je dois être fort, car d’autre souffre à ma place,
Cris du désespoir.
Chez moi, ce passe déjà une inconscience,
Une politique servant des droits d’injustice,
Le monde devenant que des objets articulés d’une guerre,
L’argent faisant bonne augure face au monde,
L’argent, mon argent tue des hommes et me tue avec,
Mon âme sur une terre qui n’est plus la mienne en repos,
Cris du désespoir.
(Refrain)
Mon cœur pleure,
Ma foi mise en doute,
Je ne suis rien que des lignes pour eux,
Les hommes ont détruit ma foi depuis longtemps,
La peur au ventre, je souffre pour eux,
Je dois être fort, car d’autre souffre à ma place,
Cris du désespoir.
Edmond NICOLLE
Le 05.10.2016
Créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 22300
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