Une
encre mouillée au vent du port
J'entends le bruit des mats claquer au vent,
De voiliers
amarrés aux ancrages,
D’un quai
de port criant des amarres,
Claque dans le vent les sirènes de bateaux.
Une corne de brume en alerte sur la digne,
Une mousson de pluie frappe mon visage,
Je me calfeutre sous un angle de digue,
Le vent sollicite à mes attaches.
De lames projeter sur le fronton du port,
Trépasses les lames sur mon visage,
Engouffrant mes mains à la balustrade,
Le vent sifflant des flux glacés à mon corps.
Une encre mouillée au vent du port,
J’interpelle le ciel de m’y dégager des lieux,
Sans cris d’une déferlante dans mes mots,
Une vague d’écritures sur un papier trempé.
NICOLLE Edmond le 28.10.2013
Créateur de poésies depuis 1973
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