Départ d’une nuit sans aurore
Je marche
sur tes pas,
Comme un idiot
dans ton ilot,
Moi le garçon
pas averti,
Départ d’une
nuit sans aurore.
Les persiennes
nous couvrent,
Les ombres de
nos pas,
Un parfum
ce faufile dans l’ombre,
Départ d’une
nuit sans aurore.
J’aimerais
à cet instant être le serpent,
Te serrer dans
mon corps,
A te dompter
de tes avances,
Départ d’une
nuit sans aurore.
J’entends un
chuchotement haletant,
Un cri au-dessus
de mes épaules,
Une étreinte
féminine dans l’ombre,
Départ d’une
nuit sans ombre.
Le parfum à
ses approches,
Me déséquilibre de sens,
Je suis
proche d’un abime,
Départ d’une
nuit sans aurore.
Doucement ses
pas aux miens,
Je sens ses
mains prendre les miennes,
Une douceur
incontrôlable s’instaure en nous,
Départ d’une
nuit sans aurore.
Je perds
mes appuis sur son corps,
Doucement ses
lèvres aux miennes,
Un léger
son nous sort des abîmes,
Départ d’une
nuit sans aurore.
Doucement nos
corps à de convulsions,
Alitent son
souverain corps sur mes appuis,
Une frénésie
féminine cherchant le passage,
Départ d’une
nuit sans aurore.
Tous les
deux sur une danse frénétique,
Nos corps fusionnent
l’instant,
Abolissent
l’instant de nos corps,
Départ d’une
nuit sans aurore.
NICOLLE
Edmond le 17.11.2012
Créateur de
poésie
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