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samedi 4 novembre 2017

Pourquoi tu m'as laissé



(Poésie du jour)

Pourquoi tu m’as laissé

Un jour de silence,
Il faisait nuit,
Tu étais cet inconnu,
Je ne te voyais que rarement.

Il y avait des fleurs sur les fenêtres,
Une petite maison le long d’une route,
Un jardin immense comme un horizon,
Le soir, nous étions seuls avec notre mère.

Pourquoi es-tu parti un jour,
Je me souviens de tes sorties le soir avant de dormir,
De cet habit, de ce tambour dans un coin de la maison,
Le matin pour aller je ne sais où dans la campagne.

Ma mère ne parlait jamais de toi,
Trop occupé à un ailleurs,
Sortant des souvenirs d’une guerre,
Nous faisions silence à table.

Je me souviens plus très bien du temps,
Si, une grande salle enduit de salpêtre,
De rideaux blancs pour séparer les malades,
Des sœurs habillées en noir et blanc.

Nous étions très pauvres à la maison,
Une petite maison au coin d’une route,
La lumière était une lanterne à notre table,
Des briques chaudes enrobées d’un journal à notre lit.

Un poêle à bois pour chauffer un peu la pièce,
Chauffer l’eau venant du puis pour nous laver,
Un sceau pour faire nos besoins à la nuit,
La vie était ainsi normale pour nous.


Où es-tu papa à ce ciel ?
Pourquoi tu nous as laissé seul,
J’avais besoin de toi, de ta main,
Des mots pour me réconforter.

Pourquoi es-tu partie si vite ?

Je t’aime.

Edmond NICOLLE
Le 04.11.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2557

https://youtu.be/YFD2PPAqNbw

(Poetry of the day)

Why did you leave me

A day of silence,
It was dark,
You were this stranger,
I only rarely saw you.

There were flowers on the windows,
A small house along a road,
A huge garden like a horizon,
In the evening we were alone with our mother.

Why did you leave one day,
I remember going out at night before sleeping,
From this coat, from this drum in a corner of the house,
In the morning to go I do not know where in the countryside.

My mother never talked about you,
Too busy at an elsewhere,
Coming out of memories of a war,
We were silent at the table.

I do not remember much time anymore,
If, a large room coated with saltpetre,
White curtains to separate the sick,
Sisters dressed in black and white.

We were very poor at home,
A small house at the corner of a road,
The light was a lantern at our table,
Hot bricks wrapped in a newspaper on our bed.

A wood stove to heat the room a little,
To heat the water coming from the then to wash us,
A seal to do our needs at night,
Life was so normal for us.


Where are you dad to this heaven?
Why did you leave us alone?
I needed you, your hand,
Words to comfort me.

Why did you leave so fast?

I love you.

Edmond NICOLLE
The 04.11.2017
Author is creator of poems since 1973
Text No 2557













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