Paris l’étrangère
Je suis perdu dans cette foule,
De rues qui se perdent à l’infini,
Des mots que je ne reconnais plus,
Paris qui s’entremêle dans des pas étranges.
De
milliard d’empreintes sur des murs gris,
De sons lugubres aux chambres d’hôtel,
Je n’ai plus rien de mon corps à ce lit d’hôtel,
Paris qui s’entremêle dans des pas étranges.
Je m’égare dans les oublies des ruelles,
Brillant sombrement un ciel de Paris
La mort où la vie au bord de la seine,
Paris qui s’entremêle dans des pas étranges.
C’est certain, je ne reste pas ici,
Mon regard fuyant l’allégorie de Paris,
Vaguant un ailleurs plus paisible à un amour,
Paris qui s’entremêle dans des pas étranges.
Je ne veux plus revoir Paris,
J’ai jeté mes souvenirs au passé,
Paris est devenu mon étrangère,
Paris qui s’entremêle dans des pas étranges.
Edmond NICOLLE
Le 24.07.2017
Auteur est créateur de poésies depuis 1973
Texte n° 2482
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